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Présidence du Medef: Laurence Parisot "a besoin de réfléchir"

Laurence Parisot veut que le gouvernement adope une politique "pro-entreprise"

Laurence Parisot veut que le gouvernement adope une politique "pro-entreprise" - -

La patronne des patrons a indiqué à BFMTV, ce mercredi 27 février, qu’elle n’a pas encore demandé au conseil exécutif du Medef de modifier les statuts pour pouvoir se présenter à sa propre succession. Il s’agit toutefois d’une "affaire de jours".

Laurence Parisot, invitée de BFMTV, ce mercredi 27 février, ne manquait pas de dossier à évoquer. Entre les rumeurs sur sa candidature à sa propre succession à la tête du Medef, la situation de l’économie et de l’emploi, la patronne des patrons a fait le point.

> Élections au Medef

Laurence Parisot en a dit légèrement plus sur une éventuelle candidature à sa propre succession. Les Echos rapportaient qu’elle devait l’officialiser jeudi 28 février. Sur BFMTV, elle a rappelé qu’il lui faut d’abord demander au conseil exécutif du Medef de modifier les statuts de l’organisation patronale pour que "celui-ci le propose ensuite à l’assemblée générale pour ratification".

"Cette demande je ne l’ai pas encore formulée, je n’ai pas l’intention de la formuler tout de suite car j’ai besoin de réfléchir". Elle a toutefois assuré "qu’il ne s’agit que d’une affaire de jours". Elle pourrait ainsi lever le voile la semaine prochaine.

"J’ai aimé faire ce que j’ai fait à la tête du Medef. J’ai aimé animer des équipes pour faire avancer tout ce qui est à la limite du social, du sociétal, du politique", a-t-elle déclaré dans ce qui ressemblait fortement à un prélude de discours de candidature.

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> Emploi

Laurence Parisot a pris note de la volonté de François Hollande, qui compte toujours inverser la courbe du chômage d’ici à la fin 2013.

A ce sujet, elle estime que l’accord portant sur la réforme du marché du travail va permettre de faire baisser le chômage, "mais pas tout de suite, car il doit être voté". Elle a également jugé qu’il ne faut pas que le texte soit amendé au risque de briser "la logique intrinsèque" de l’accord. "Cet accord va mettre la France, en termes de fonctionnement du marché du Travail, aux meilleurs standards européens c’est-à-dire l’Allemagne et les pays du Nord".

Autre moyen de lutter contre le chômage : "mener une politique économique pro-entreprise et pro entrepreneurs". "Les entreprises pourront regagner des marges et les investisseur auront confiance dans notre pays et investiront leurs capitaux dans le pays", a-t-elle jugé. "C’est la seule solution", a-t-elle insisté.

> Fiscalité

Elle a prôné une baisse des charges pour les entreprises, et aller plus loin que le crédit d’impôt compétitivité pour l’emploi qui "va aider un peu".

Elle propose ainsi au président de la République que la prochaine conférence sociale de juillet soit "consacrée au financement de la protection sociale, pour que ce financement ne pèse pas autant qu’aujourd’hui sur le travail".

J.M.