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Salaires: les augmentations moins élevées que prévu en 2016

En juillet, les entreprises tablaient sur des augmentations de l'ordre de 2,5%, ce qui n'est plus le cas en octobre.

En juillet, les entreprises tablaient sur des augmentations de l'ordre de 2,5%, ce qui n'est plus le cas en octobre. - Philippe Huguen - AFP

Face à une situation économique qui s'améliore moins vite qu'espéré, les entreprises ont décidé de serrer les cordons de la bourse. Les augmentations devraient atteindre moins de 2% en 2016, selon le cabinet Tower Watson.

Patience, patience… Ce n'est pas encore l'année prochaine que les augmentations vont pleuvoir. Les entreprises ont en effet revu à la baisse les prévisions d'augmentation de salaire pour 2016, selon le cabinet de conseil Tower Watson. Alors qu'elles tablaient en juillet pour un taux de 2,5%, elles estiment maintenant n'accorder que 1,9% de plus à leurs salariés. Et ceux qui espèrent passer au travers de cette disette en briguant une promotion… cette enveloppe en tient déjà compte.

"Cette révision à la baisse des budgets d’augmentation salariale s’explique par la situation macro-économique", souligne Jean-Vincent Ichard, responsable du département Enquêtes de rémunération chez Towers Watson dans un communiqué.

Les entreprises high-tech plus généreuses

Entre juillet et octobre, les premiers arbitrages avec les Directions Financières et les Directions Générales ont eu lieu en parallèle de la publication des prévisions de croissance de 1% cette année et de 1,5% en 2016. Des chiffres qui montrent que la situation économique s'améliore moins vite qu'espéré. Les entreprises se montrent du coup encore frileuses.

Néanmoins, certains secteurs sont prêts à offrir une enveloppe plus généreusement garnie à leurs équipes. En tête, ce sont les entreprises high-tech et de la pharmacie qui prévoient des augmentations de l'ordre de 2,3%. Le secteur des services tablent sur 2%. Les salariés du secteur bancaire devront eux se contenter d'1,7%.

Notons toutefois que, même si les salariés ne voient pas leur rémunération augmenter, leur pouvoir d'achat continue de progresser en raison de l'inflation nulle.

C.C.