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Sapin: "nous avons réussi à endiguer le chômage"

Michel Sapin était l'invité de BFM Business, ce mardi 28 janvier.

Michel Sapin était l'invité de BFM Business, ce mardi 28 janvier. - -

Le ministre du Travail était l'invité de BFM Business, ce mardi 28 janvier. Il est évidemment revenu sur les chiffres du chômage publiés la veille.

L'exécutif n'a finalement pas réussi à inverser la courbe du chômage. François Hollande l'a explicitement reconnu à la fin de son voyage en Turquie, ce mardi 28 janvier.

"C'est l'observation d'une réalité ", a réagi Michel Sapin, le ministre du Travail, invité de BFM Business, ce mardi 28 janvier. A défaut de le baisser, il a souligné que "nous avons réussi à endiguer le chômage", rappelant que la hausse du nombre de demandeurs d'emploi a été moins forte à chaque trimestre de 2013.

"Cela n'excuse pas tout", a-t-il concédé. Mais il a tenu à souligner une nouvelle fois que "le chômage des jeunes a reculé. Il y a actuellement moins de jeunes chômeurs en France qu'au début de l'année 2013".

"On ne peut pas avoir des objectifs riquiqui sur le chômage"

Il a rappelé que le gouvernement, comme une entreprise, doit se fixer des objectifs, nécessairement ambitieux. Et "quand il s'agit du chômage on ne peut avoir des objectifs riquiqui", a-t-il avancé.

"En 2013, nous avons eu 0,1% de croissance cela ne peut pas permettre de faire reculer durablement le chômage", a-t-il expliqué ajoutant que la croissance "est tout l'enjeu du pacte de responsabilité".

"Nous le savions dès le départ, il faut le relais de l'économie réelle et des entreprises", a-t-il poursuivi. Mais "nous n'allions pas demander aux entreprises, lorsqu'il y avait 0% de croissance, d'être des acteurs de l'embauche".

"A partir du moment où on est à environ 1%, à ce moment-là, les entreprises sont des acteurs décisifs de l'embauche et de la création d'emploi", a-t-il estimé.

La CGT et FO "ont des choses à apporter"

Evoquant ensuite plus précisément le pacte de responsabilité, le ministre du Travail a affirmé que la CGT et FO "ont des choses à apporter" même s'il ne sait pas "si au bout du compte ils seront partenaires". "Mais tous les syndicats ont des propositions et tous méritent d'être entendus". "Tout le monde doit être en capacité de participer à ce pacte", a-t-il conclu.

J.M.