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Vie perso au travail: ce que vous pouvez (et ne pouvez pas) faire

Mieux vaut être rapide dans vos échanges personnels au bureau. 6% des manageurs n'accorde aucune minute aux occupations personnelles.

Mieux vaut être rapide dans vos échanges personnels au bureau. 6% des manageurs n'accorde aucune minute aux occupations personnelles. - Kaboopincs - CC

Passer un appel pour prendre rendez-vous chez le coiffeur, jeter un œil sur son compte Facebook… qui n’a jamais pris quelques minutes sur son temps de travail pour gérer sa vie privée. Attention, les employeurs sont très stricts sur le temps ainsi "volé".

Une fois au travail, difficile de couper totalement avec sa vie privée. Surtout si il faut appeler un artisan ouvert seulement en journée, ou bien répondre à un appel urgent de votre conjoint qui vous demande à quelle heure vous allez rentrer. Or ces petites incursions de l’ordre du privé ne sont naturellement pas bien vues par votre hiérarchie. Et surtout leur patience vis-à-vis de ce temps volé sur vos heures de travail diffère d’un manager à l’autre.

Sachez néanmoins que si vous passez plus d’une demi-heure par jour à regarder Facebook ou à vous adonner à tout autre activité non liée à votre profession, vous dépassez clairement la durée généralement tolérée. Selon une étude du cabinet Robert Half (1) passer entre 16 minutes et 30 minutes par jour à régler ses petites affaires est en revanche toléré par 44% des employeurs et des DSI. Ce qui représente tout de même 60 heures par an, précise le cabinet de recrutement.

6% des managers ont une tolérance zéro

Pour 42% des répondants, la tolérance s’établit à une durée de 6 à 15 minutes par jour. Enfin, il y a le camp des plus stricts on trouve 6% des managers qui ne voient pas pourquoi leurs collaborateurs perdraient plus de 1 à 5 minutes par jour avec leurs histoires personnelles. Et ils sont 6% à appliquer la tolérance zéro.

Malheureusement, il n’a a pas vraiment d’argument à opposer si vous tombez sur cette dernière catégorie de manager. "Prendre sur son temps professionnel pour régler des questions personnelles relève davantage d’une tolérance que d’une disposition contractuelle", précise Fabrice Coudray, Director de Robert Half Technologie. Mais pour que l’ambiance au bureau reste sereine, il faut aussi faire preuve de tolérance. "Salariés comme managers ont tout intérêt à trouver un juste milieu entre le refus et l’abus", souligne Fabrice Coudray.

D’autant que le mélange entre vie privée et vie professionnelle tourne aussi de plus en plus souvent à l’avantage de cette dernière. Qui n’a pas consulté ses mails professionnels le week-end ou pendant ses vacances ou bien répondu à un coup de fil urgent de son bureau ?

(1) Enquête réalisée auprès de 100 DSI.

C.C.