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À la raffinerie de Grandpuits, 62% des salariés pour la reprise du travail

Le fonctionnement de la raffinerie de Grandpuits avait déjà été entravé en octobre 2010, lors de la réforme des retraites.

Le fonctionnement de la raffinerie de Grandpuits avait déjà été entravé en octobre 2010, lors de la réforme des retraites. - AFP - François Guillot

"La direction entend lancer le redémarrage du site dès que possible. Il faut au moins trois jours pour relancer une raffinerie. "

Si la grève se poursuit à la raffinerie de Donges, dans celle de Grandpuits, elle se termine. La majorité des 410 salariés de cette raffinerie de Seine-et-Marne se sont prononcés vendredi en assemblée générale en faveur de la reprise du travail, a raporté la direction du groupe pétrolier à l'AFP. Elle entend lancer "dans la foulée" le processus de redémarrage du site. Il faut ensuite entre trois et cinq jours pour relancer une raffinerie.

340 des 410 salariés ont participé à cette consultation et "62% des salariés de Grandpuits et du dépôt de Gargenville (appartenant à la même entité, ndlr) ont voté pour l'arrêt de la grève" a indiqué la direction, un résultat confirmé à l'AFP par le syndicat FO.

La direction demeure préoccupée

Le vote portait sur la reconduction de la grève jusqu'à lundi 14h, dans le cadre de la mobilisation contre la loi Travail, a précisé Franck Bobard, secrétaire FO de l'établissement Grandpuits-Gargenville, ajoutant que 36% des votants se sont prononcés pour la poursuite de la grève et 2% se sont abstenus.

"Malgré un vote d'une reprise de l'activité, il y a toujours une minorité qui peut entraver le redémarrage", a d'ailleurs précisé un porte-parole de Total, évoquant la situation de la raffinerie de Donges (Loire-Atlantique).

Sur ce site en effet, alors qu'une majorité du personnel s'est prononcée jeudi en faveur de la reprise du travail, lors d'une consultation organisée par la direction, 200 salariés (sur les 650 que compte la raffinerie) ont voté vendredi en faveur d'une reconduction de la grève. Ceci risque de pénaliser le processus de redémarrage pour lequel des consignes ont été données vendredi matin.

A.R. avec AFP