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A Lyon, la société civile réfléchit à la problématique du climat

Lyon ville-hôte du Sommet mondial climat et territoires accueille 80 nationalités différentes. (image d'illustration)

Lyon ville-hôte du Sommet mondial climat et territoires accueille 80 nationalités différentes. (image d'illustration) - Philippe Desmazes - AFP

Le Sommet mondial climat et territoires s'est ouvert à Lyon, le 1er juillet, et accueille près de 800 participants  issus de la société civile. Leur objectif: peser sur les négociations menées par les Etats en vue de la signature d'un accord mondial sur le climat en décembre.

Ils n’avaient pas été conviés à la rédaction du protocole de Kyoto en 1997, près de 20 ans après les membres de la société civile cherchent donc à être acteurs de la réussite de la Conférence de Paris sur le climat. Le double objectif clairement affiché est d'une part de faire entendre leurs voix auprès des Etats et d'autre part de favoriser les négociations en vue de la signature d’un accord mondial sur le climat en décembre.

Représentant quelque 400 collectivités et 80 nationalités différentes, les participants ont investi l’hôtel de région de Lyon (Rhône) pour deux journées d’échanges et de partage d’expérience en matière de lutte contre le réchauffement climatique.

Il s'agit là d'"un engagement particulièrement important" selon le secrétaire général de l’Organisation des Nations-Unies, Ban Ki-moon, qui a adressé un message aux participants par la voix de son spécialiste climat, Janos Pasztor. 

"Les solutions réelles sont sur le terrain"

Jusqu'à présent, au sein du processus de négociation, les collectivités locales n'ont pas voix au chapitre, l'ONU traitant directement avec les 195 états concernés. Cependant, les territoires sont peu à peu reconnus comme partie essentielle de la solution pour permettre au monde de rester sous le seuil critique des deux degrés de réchauffement.

Au terme de la première journée de travail, François Hollande a d'ailleurs apporté son soutien à l'une des principales revendication des participants en évoquant la possibilité pour les collectivités locales d'accéder aux financements climat internationaux. "Il faut qu'une partie de ce fonds puisse être directement accessible aux gouvernements locaux, aux territoires" a-t-il déclaré lors de son allocution.

Pour Janos Pasztor, cela constitue une avancée. "Il s'agit de montrer que les solutions réelles sur le terrain sont beaucoup plus en avance que les gouvernements dans leurs négociations". Des négociations qui, selon le président de la région Rhône-Alpes, Jean-Jack Queyranne font "actuellement du sur-place".

A.M avec AFP