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Air-France KLM dément avoir déposé une offre pour la compagnie Alitalia

Air France-KLM n'a "pas participé au processus lancé par les autorités italiennes" pour la reprise d'Alitalia.

Air France-KLM n'a "pas participé au processus lancé par les autorités italiennes" pour la reprise d'Alitalia. - Andreas SOLARO-AFP

Air France-KLM a démenti formellement avoir déposé une offre de rachat de la compagnie italienne en difficulté Alitalia, au lendemain de la mention par le gouvernement italien de son éventuelle présence parmi les candidats.

Air France-KLM dément avoir déposé une offre pour le rachat d'Alitalia, a indiqué la compagnie aérienne. Le groupe franco-hollandais précise qu'il n'avait "pas participé au processus lancé par les autorités italiennes" pour la reprise de la compagnie nationale transalpine et qu'il ne disposait donc pas d'accès à des informations confidentielles sur ce dossier.

La veille, vendredi 12 janvier, le ministre italien du Développement économique, Carlo Calenda, avait évoqué sa présence aux côtés de la compagnie britannique à bas coût EasyJet parmi les trois offres de reprise pour Alitalia, les deux autres ayant été déposées par l'allemand Lufthansa et le fonds américain Cerberus Capital Management.

Le ministre italien avait toutefois souligné que la présence du groupe Air France-KLM "n'était pas sûre" et qu'il devait le vérifier lundi 15 janvier 2018 "lors d'une rencontre avec les administrateurs" d'Alitalia, au cours de laquelle lui seront présentées les différentes offres.

Alitalia a été placée sous tutelle depuis mai 2017

Le quotidien italien Il Sole 24 Ore avait indiqué jeudi 11 janvier 2018 qu'EasyJet avait décidé de s'allier à Air France-KLM, associé à Delta, pour présenter une offre de reprise. Le groupe franco-hollandais s'était alors refusé à tout commentaire sur "ces rumeurs du marché".

Alitalia, qui compte quelque 11.500 salariés, a accumulé les pertes ces dernières années face à la concurrence des compagnies à bas coûts. Elle a été placée sous tutelle le 2 mai 2017, après le rejet par les salariés d'un plan de restructuration prévoyant 1.700 suppressions d'emplois.

F.B avec AFP