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Air France-KLM renoue avec la croissance

Air France-KLM réduit sa perte.

Air France-KLM réduit sa perte. - Jorge Uzon - AFP

Le chiffre d'affaires a dépassé 5,65 milliards de dollars au premier trimestre.

L'année 2015 débute bien pour Air France-KLM. Après un exercice 2014 marqué par un recul de 2,4% de son activité, la compagnie aérienne a enregistré une croissance de 1,8% de janvier à mars, son chiffre d'affaires dépassant 5,65 milliards d'euros contre un peu plus de 5,55 milliards d'euros l'an dernier à la même période.

Si tous les indicateurs de rentabilité restent dans le rouge, ils évoluent positivement à l'instar de la perte nette, réduite de 8% à 559 millions d'euros.

Le groupe franco-néerlandais affiche ainsi un déficit brut d'exploitation (Ebitda) de 21 millions d'euros contre 50 millions d'euros en 2014, en dépit d'un effet de change négatif de 81 millions d'euros et d'une hausse de 2,1% de ses frais de personnel, en partie compensés par une baisse de 4,7% de la facture de carburant.

La perte d'exploitation diminue aussi, de 6,3% à 417 millions d'euros. L'amélioration de la performance des filiales Air France, KLM et Hop! ainsi que de l'activité de maintenance a surpassé la dégradation des performances du transport cargo et de la compagnie aérienne à bas coût Transavia.

Poursuite du désendettement

Le groupe a poursuivi son désendettement, ramenant sa dette nette à 5,28 milliards d'euros à fin mars contre 5,41 milliards d'euros fin 2014. En tenant compte de l'émission obligataire de 600 millions d'euros réalisée fin avril, le montant net des créances d'Air France-KLM s'établit à 4,68 milliards d'euros.

L'objectif d'un niveau de dette nette "d'environ 4,4 milliard d'euros" fin 2015 a été confirmé, de même que celui d'une réduction de 1% à 1,3% des coûts unitaires, soit l'équivalent de 250 à 300 millions d'euros d'économies.

Air France-KLM s'attend cependant à ce que "la quasi-totalité des économies attendues sur la facture carburant (puisse) être absorbée par la pression sur les recettes unitaires et l'effet change négatif" et indique que "des négociations sur les gains de productivité sont en cours avec les syndicats".

D. L. avec AFP