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Alstom: l'AMF demande la reprise de la cotation en Bourse mercredi

L'AMF avait été saisie par l'Etat pour s'assurer de la transparence de la cession de la branche énergie d'Alstom.

L'AMF avait été saisie par l'Etat pour s'assurer de la transparence de la cession de la branche énergie d'Alstom. - -

L'Autorité des marchés financiers a, ce mardi 29 avril, par la voix de son président Gérard Rameix, demandé une reprise de la cotation d'Alstom sur le CAC40, suspendue depuis vendredi. Elle réclame également la communication des offres sur la branche énergie du groupe.

L'AMF met la pression sur Alstom. Saisie par l'Etat pour s'assurer que la procédure de vente de la branche énergie du groupe soit faite en toute transparence, l'Autorité a indiqué avoir demandé, ce mardi 29 avril, la reprise de la cotation de l'entreprise sur le CAC40 pour le lendemain matin.

Ellle précise dans un communiqué que c'est plus précisément son président, Gérard Rameix, qui a formulé cette demande.

"Le collège de l'AMF, qui s'est réuni ce matin, s'est montré soucieux d'une reprise rapide de la cotation d'Alstom", a ainsi déclaré ce dernier, cité dans le même communiqué.

Depuis vendredi 25 avril, le cotation d'Alstom a été suspendue à la Bourse de Paris, la branche énergie de l'entreprise étant convoitée par l'américain General Electric et l'allemand Siemens.

Une communication sur les offres de Siemens et General Electric

Gérard Rameix a également demandé que soit communiquée dès mercredi avant l'ouverture du marché parisien "une information sur le contenu et les modalités des offres en présence".

"Par ailleurs", a-t-il poursuivi, "le collège de l'AMF a rappelé que le conseil d'administration avait pour devoir envers les actionnaires d'examiner les différentes solutions de façon objective et professionnelle, sur la base de critères clairs. C'est en ce sens que j'ai écrit au président d'Alstom".

Si General Electric a présenté une offre depuis plusieurs jours, Siemens n'a officiellement pris sa décision que ce mardi, et n'a pas dévoilé de détails concernant cette même offre.

De plus, le groupe allemande réclame une période de quatre semaines pour pouvoir interroger le management d'Alstom, afin de procéder à un ensemble de vérification ("due diligences").

J.M. avec AFP