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Antoine Frérot reste à la tête de Veolia

Malgré plusieurs tentatives d'éviction, Antoine Frérot se maintient à la tête de Veolia.

Malgré plusieurs tentatives d'éviction, Antoine Frérot se maintient à la tête de Veolia. - -

Les actionnaires du numéro un mondial de l'eau ont approuvé à une écrasante majorité le renouvellement du PDG du groupe, jeudi 24 avril.

Antoine Frérot tient bon à la tête de Veolia Environnement. Ce jeudi 24 avril, les actionnaires du groupe ont en effet approuvé à une écrasante majorité le renouvellement de son mandat de président-directeur général, après l'échec d'une nouvelle tentative de putsch en début d'année.

Réunis en assemblée générale, ces derniers ont voté à 96,23% pour le renouvellement du mandat de quatre ans d'Antoine Frérot, avec 3,74% contre et 0,03% d'abstention, dans la lignée du vote au conseil d'administration en février.

La rémunération du dirigeant, qui s'élève à 1,78 million d'euros par an, a été approuvée à 93,57%, mais le soutien au montant prévu de l'indemnité de départ du PDG - au maximum deux fois la rémunération annuelle brute- a été bien moindre (67,9% d'approbation, 35,07% de refus, et 0,03% d'abstention).

Un poste très convoité

Veolia a connu, en début d'année, une nouvelle tentative d'éviction de son PDG menée, selon Antoine Frérot lui-même, par la famille Dassault, actionnaire à 6,3% du groupe. L'objectif était, de source proche du dossier, de le remplacer par David Azéma, patron de l'Agence des Participations de l'État (APE).
Le groupe Dassault a finalement renoncé à son mandat d'administrateur le 28 mars, sans donner la raison de cette décision.

Autre actionnaire n'ayant pas approuvé la reconduction de Antoine Frérot en février, la Caisse des dépôts (8,9% du capital) avait annoncé qu'elle voterait finalement pour le renouvellement du PDG lors de l'Assemblée générale. Son directeur général, Jean-Pierre Jouyet, avait toutefois affiché son souhait de céder prochainement tout ou partie de sa participation.
Il y a deux ans, Antoine Frérot avait déjà survécu à une première tentative de débarquement, destinée à le remplacer par l'ancien ministre Jean-Louis Borloo.

Y. D .avec AFP