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Après la cession du FT, Pearson veut aussi vendre The Economist

Un numéro de The Economist en kiosque, en 2005.

Un numéro de The Economist en kiosque, en 2005. - Philippe Lopez - AFP

L'éditeur britannique, qui vient de vendre le Financial Times au japonais Nikkei, a lancé des discussions pour céder aussi sa participation de 50% dans The Economist Group. Les familles Schroder, Cadbury et Rothschild compteraient parmi les acheteurs potentiels.

Vers une nouvelle cession d'un titre phare du groupe Pearson? Après avoir annoncé jeudi la vente du Financial Times, l'éditeur britannique a affirmé samedi avoir lancé des pourparlers pour céder aussi sa participation de 50% dans The Economist Group, qui comprend le magazine du même nom.

"Pearson confirme être en discussion avec le conseil d'administration de The Economist Group concernant la vente potentielle de notre participation de 50% dans le groupe. Il n'y a pas de garantie que ce processus mène à une transaction", a annoncé un porte-parole de l'éditeur à l'AFP.

Recentrage des activités

Pearson, qui cherche à se concentrer sur ses activités dans le domaine éducatif, a officialisé jeudi la vente du FT Group pour 844 millions de livres (1,2 milliard d'euros) au géant médiatique japonais Nikkei. "Vous êtes soit un groupe mondial d'éducation, soit un groupe mondial de journalisme, ce qui sont deux choses très bien, mais c'est difficile d'être les deux à la fois", avait alors justifié John Fallon, le directeur général de Pearson. 

La vente de la participation dans The Economist Group répondrait donc à une certaine logique. Selon le Financial Times samedi, les 50% détenus dans The Economist Group seraient valorisés à hauteur d'environ 400 millions de livres. Soit un montant comparable à la vente du FT Group, alors que The Economist Group dégage des bénéfices d'exploitation deux fois et demie plus importants.

Le Financial Times cite samedi plusieurs autres actionnaires du groupe parmi les acheteurs potentiels, dont les familles Schroder, Cadbury et Rothschild. Un accord ne serait pas imminent mais devrait être conclu "cet été", ajoute le quotidien, sachant que toute transaction devra recevoir l'aval des quatre membres du Conseil d'administration du groupe.

V.R. avec AFP