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Aulas: l'OL est désormais "dans une spirale vertueuse"

Jean-Michel Aulas, le président de l'OL

Jean-Michel Aulas, le président de l'OL - BFM Business

Invité de BFM Business, le président de l'Olympique Lyonnais est revenu sur les bons résultats de son groupe en estimant avoir trouvé un modèle économique susceptible de le rapprocher des grands clubs européens. Il a également évoqué le futur nom du stade de son équipe.

Si l'Olympique Lyonnais fait encore un peu grise mine sur le plan sportif (les Gones sont 5e du championnat de France et éliminés des compétitions européennes) le volet financier s'avère plus réjouissant.

Sur les six premiers mois de son exercice décalé clôturant à fin décembre, le groupe a dégagé un bénéfice de 19,7 millions d'euros. Chiffre qualifié de "très impressionnant" par le président d'OL Groupe Jean-Michel Aulas, invité de BFM Business ce mercredi 17 février. "Ce qui compte aussi c'est l'excédent brut d'exploitation (EBE) avec 40 millions d'euros soit 40% du chiffre d'affaires; ce qui démontre notre capacité de remboursement de l'endettement", ajoute-t-il.

Le président de l'OL reconnaît toutefois que ces bons résultats s'expliquent par la participation de son club à la très lucrative Ligue des Champions jusqu'en décembre, soit la période de l'exercice. Ce pourquoi "il faut d'ici la fin de saison se retrouver en situation de jouer la Champions League (c'est-à-dire finir dans les trois premiers, ndlr)".

"Spirale vertueuse"

Néanmoins, Jean-Michel Aulas assure que désormais "le modèle (de l'Olympique Lyonnais, ndlr) fonctionne". Son club arriverait ainsi dans "une spirale vertueuse" qui doit lui permettre à terme de concurrencer les poids lourds de la Premier League, le championnat anglais. 

"L'infrastructure (le stade, ndlr) permet de générer des ressources qui permettent d'acheter des joueurs qui eux-mêmes font du spectacle ce qui boucle la boucle", détaille Jean-Michel Aulas.

Une "Orange Arena" à Lyon?

Autre atout de l'OL: son centre de formation qualifié "d'académie" car calqué sur le modèle anglais. Jean-Michel Aulas prétend "qu'il s'agit de la deuxième académie en Europe derrière le FC Barcelone". Une académie qui se justifie d'autant plus à l'heure de l'affaire Serge Aurier, un des joueurs clés du Paris Saint-Germain qui a tenu des propos injurieux vis-à-vis de son entraîneur et de certains de ses coéquipiers sur les réseaux sociaux.

Aujourd'hui "il y a besoin de former les joueurs mais aussi de leur donner une culture, une formation générale sur le plan de l'image, car l'image aussi se valorise", fait ainsi valoir Jean-Michel Aulas sans toutefois faire clairement référence à ce dossier.

Au passage, il précise que "cet actif immatériel" que représente l'ensemble des joueurs formés au club s'élèverait à 140 millions d'euros.

Jean-Michel Aulas est ensuite revenu sur le nouveau stade de l'OL qui ne porte pas encore de nom officiel. Si rien n'est encore décidé il confie avoir "une faiblesse" pour y apposer "le nom d'une très grande entreprise française". "Orange Arena?", lui demande-t-on. "Ce serait magnifique", répond-il alors que le verdict final devrait être rendu après l'Euro, fin juin.

J.M.