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BfmbusinessBfmbusinessCe live est maintenant terminé, merci de l'avoir suivi. Ce deuxième jour de grève est resté suivi avec les trois quarts des conducteurs restaient mobilisés (74% contre 77% mardi) et il y avait davantage de contrôleurs (77% contre 69%) et d'aiguilleurs (46% contre 39%) en grève. Le trafic des trains devrait revenir progressivement à la normale jeudi.
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Des cagnottes pour aider les grévistes
Pour faire face aux pertes de salaires des cheminots en grève, des appels aux dons ont été lancés. La CGT relaye le sien sur son site, SUD Rail a également lancé une "caisse de solidarité aux cheminot-es" sur le site Lepotcommun.fr. Ce mardi, quelque 300 participants avaient réuni plus de 12.000 euros. Une cagnotte a également été lancée par une trentaine de personnalités indépendantes, sur le site Leetchi. Celle-ci connaît un franc succès. Plus de 200.000 euros ont été récoltés en quelques jours. Les sommes récoltées resteront néanmoins très insuffisantes. Seule la CFDT, qui dispose d'un vrai trésor de guerre, peut verser l'équivalent du Smic à ses adhérents.
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Plus de 4 Français sur 10 soutiennent les cheminots
Les Français ne semblent pas tenir rigueur aux cheminots au deuxiième jour de leur grève. C’est le principal enseignement d’un sondage Elabe pour BFMTV, publié ce mercredi et réalisé les 3 et 4 avril, pendant les grèves. Alors que l’opinion publique était plutôt défavorable à cette mobilisation il y a deux semaines, elle semble désormais plus partagée: 44% des sondés approuvent ainsi l’action des grévistes.
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Pas de licenciement si vous êtes en retard à cause de la grève
En cas de grève, les salariés bénéficient de certains droits et avantages spécifiques. Par exemple, l'employeur ne peut pas sanctionner, et encore moins licencier, une personne qui serait en retard à cause de la grève. Le salarié a par ailleurs le droit de poser un RTT ou un congé en dernière minute. Et ce n'est pas tout:
En cas de grève, peut-on être sanctionné si on arrive en retard au travail? pic.twitter.com/xIpT9amdEK
— BFMTV (@BFMTV) 4 avril 2018 -
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"Le gouvernement dit 'on ne cédera pas', mais il va être obligé de céder", estime Eric Coquerel
Le député de la France insoumise de Seine-Saint-Denis estime que "c'est un grand classique de la part des gouvernements qui sont aux prises avec une mobilisation de l'ampleur que celle que connaît la SNCF, de dire on ne cédera pas, mais on sait que dans l'histoire ce n'est pas vrai".
"Pour madame Borne la concertation c'est le fait de proposer un texte, de proposer une loi, d'entendre les syndicats et à la sortie c'est exactement la même loi", dénonce Eric Coquerel.
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La CGT Cheminots a accepté le principe d'un débat télévisé avec le gouvernement
Le syndicat a accepté la proposition de BFMTV d'un débat télévisé avec le gouvernement pour discuter de la réforme de la SNCF "projet contre projet" pour "éclairer" les Français.
La CGT Cheminots, qui a publié le mois dernier son propre rapport sur l'avenir du rail, accuse le gouvernement et la direction de la SNCF d'"enfumage" et de "désinformation" pour "masquer les enjeux véritables de la réforme ferroviaire en cours". -
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Des retours difficiles ce soir dans le sud-est de la région parisienne
A la Gare de Lyon, certains usagers ont pu trouver un TGV pour rejoindre la capitale. Une voyageuse se dit même surprise d'avoir emprunté un train quasiment vide.
Pour le réseau Transilien de la Gare de Lyon, la situation est plus compliquée. Il n'y a eu aucun train entre 11 heures et 16 heures, les premiers Transilien au départ ont été pris d'assaut. Le premier en direction était plein à craquer 15 minutes avant son départ. Certains usagers ont même tenté de monter sur les attelages qui relient les voitures, a pu constater notre correspondante sur place. Des usagers sont restés à quai, faute de place. Les retours dans le sud-est de la région parisienne vont être très compliqués ce soir.
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À la Gare de Lyon, des usagers entrent dans le train par la fenêtre
Pas question pour des voyageurs du RER D de manquer leur train. Mardi, alors que le trafic était fortement perturbé en raison de la grève des cheminots, certains usagers sont montés à bord en passant… par la fenêtre.
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Edouard Philippe reporte son déplacement prévu ce week-end
Edouard Philippe "a décidé de reporter son déplacement au Mali pour rester ce week-end à Paris", a annoncé mercredi Matignon à l'AFP, alors que la grève contre la réforme de la SNCF doit se traduire par de nouvelles interruptions de trafic dimanche et lundi.
Le Premier ministre était attendu au Mali les 7 et 8 avril pour rendre visite aux troupes françaises et rencontrer le président Ibrahim Boubacar Keïta, avec qui il devait évoquer "tous les enjeux de la relation bilatérale et les questions régionales, notamment s'agissant de la lutte contre le terrorisme". -
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Bernard Thibault (CGT) prend la parole
"Accuser les cheminots d'être responsables du désastre des politiques publiques est un comble", alors qu'au contraire leur mobilisation "porte l'intérêt général", affirme l'ancien numéro un de la CGT, Bernard Thibault, dans une tribune parue mercredi dans Le Monde.
Pour l'ancien secrétaire général de la CGT, l'exécutif se trompe de cible - et trompe les Français - en voulant modifier le statut de la SNCF (en société anonyme), abandonner l'embauche au statut et ouvrir le transport de voyageurs à la concurrence.
"Voilà des annonces qui se présentent comme un remède de cheval mais qui plutôt que de soigner le malade risque fort de le condamner rapidement", selon Bernard Thibault, figure de la CGT cheminots lors des grèves de 1995.
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Plusieurs centaines de manifestants à Marseille
Agents des finances publiques, dockers retraités, postiers, étudiants...: plusieurs centaines de manifestants se sont rassemblés mercredi à la mi-journée à la gare Saint-Charles à Marseille en soutien aux cheminots de la SNCF et "pour défendre le service public", ont constaté des journalistes de l'AFP.
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Le gouvernement mènera la réforme "jusqu'au bout, avec détermination"
Le gouvernement va mener la "transformation" de la SNCF "jusqu'au bout, avec une grande détermination", en dépit du mouvement social, a déclaré le porte-parole de l'exécutif, Benjamin Griveaux, en ce deuxième jour de grève à la SNCF. Emmanuel Macron a demandé aux ministres de "continuer à expliquer calmement et posément" cette réforme et à "ne jamais stigmatiser personne", a ajouté le porte-parole du gouvernement. L'exécutif "ne sera jamais dans le champ sémantique de la bataille, la lutte ou la guerre", a-t-il poursuivi, assurant que la réforme ne se ferait "pas contre les cheminots mais pour un meilleur service public".
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La dette ferroviaire évoquée "dans les jours qui viennent" à l'Assemblée
Le sort de la dette ferroviaire, qui a ressurgi en commission à l'Assemblée nationale, sera évoqué "dans les jours qui viennent", lorsque sera connu le nouveau statut juridique de la SNCF, a assuré mercredi le rapporteur de la réforme Jean-Baptiste Djebarri (LREM).
Au deuxième jour de l'examen des amendements au projet de loi sur le pacte ferroviaire, l'opposition a remis sur le tapis l'absence de scénario pour une reprise des quelque 50 milliards de dette de SNCF Réseau, gestionnaire des infrastructures.
Dans le "pacte ferroviaire", "on n'aborde à aucun moment le problème de la dette et une solution pour retraiter cette dette" comme "on a pu le voir dans d'autres pays", a déploré Jean-Marie Sermier (LR), observant que des investissements vont accroître l'endettement.
Le rapporteur a répondu plus tard qu'il y a "une partie de la dette qui est insoutenable dans le système ferroviaire, notamment logée au sein de SNCF Réseau, et que cette partie devrait être traitée par l'Etat et rapidement, car on ne peut pas envisager la création d'une S.A. et la placer de facto en situation de faillite".
"Dans les jours qui viennent, dès lors qu'on connaîtra le statut juridique de l'entreprise, on aura de façon concomitante la stratégie financière associée", selon le député de Haute-Vienne.
La ministre des Transports, Elisabeth Borne, rencontrera jeudi les syndicats sur l'ouverture à la concurrence, la dette et le cadre social, a-t-elle déclaré mardi, au premier jour d'une forte mobilisation des cheminots.
Sur la reprise de tout ou partie de la dette largement héritée de la construction des lignes à grande vitesse, Edouard Philippe est jusqu'à présent resté très vague. "L'Etat prendra sa part de responsabilités avant la fin du quinquennat pour assurer la viabilité économique du système ferroviaire", a-t-il dit en présentant la réforme en février.
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Trafic: "retour progressif à la normale" jeudi, assure la SNCF
La direction de la SNCF a annoncé mercredi un "retour progressif à la normale" jeudi, à la fin de la première période de grève contre le projet de réforme ferroviaire, mais le trafic sera encore perturbé sur les lignes régionales.
Si le trafic TGV est annoncé "quasi-normal", trois trains sur quatre sont prévus pour les "trains du quotidien" (Transilien en région parisienne, TER en régions) et trois sur cinq pour les Intercités, a indiqué dans un communiqué la SNCF, qui avertit que des perturbations pourront subsister en début de matinée.
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Besancenot ne croit pas au taux de grévistes annoncé par la direction mardi
Olivier Besancenot, porte-parole du NPA, s'est félicité de la mobilisation "très suivie" et "très déterminée" mardi, dépassant le cadre de la SNCF, et a invité à une "convergence des luttes", mercredi sur France Inter.
"Ca a été une mobilisation très suivie, plus forte que la dernière fois et surtout très déterminée", a affirmé Olivier Besancenot, ajoutant ne pas croire le taux de grévistes de 33,9% annoncé mardi à la mi-journée par la direction de la SNCF, "qui ment en comptant ce qui l'arrange".
L'erreur du président de la République avec cette réforme est de vouloir "faire ce qu'a fait Thatcher avec les cheminots dans les années 80", a jugé le porte-parole. La privatisation des lignes ferroviaires en Grande-Bretagne a d'après lui été "catastrophique", au point que "l'écrasante majorité de la population réclame la renationalisation".
L'enjeu de la réforme de la SNCF, "bien avant le statut des cheminots, c'est le statut de la société elle-même", a-t-il expliqué. "Vous passez d'une philosophie de propriété sociale à une philosophie de société actionnariale, ça veut dire le diktat de la rentabilité. Or, il se trouve que l'écrasante majorité des lignes ferroviaires ne sont pas rentables".
Interrogé sur les similitudes avec mai 1968, M. Besancenot s'est dit "pour un mai 2018". "On est très loin de la révolution, mais un mouvement de convergence des luttes ne ferait pas de mal", a-t-il ajouté, estimant que l'idée de l'unification des revendications "est en train de se répandre".
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29,7% de grévistes selon la direction
La participation à la grève à la SNCF était en baisse mercredi avec un taux de grévistes établi à 29,7% "en milieu de matinée", après 33,9% la veille, a annoncé la direction dans un communiqué.
Le taux de conducteurs en grève a légèrement reculé, à 74%, contre 77% mardi. En revanche, il y avait davantage de contrôleurs en grève: 77%, contre 69% la veille. Idem pour les aiguilleurs, en grève à 46% (contre 39%).
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Les éléments de langage de LREM pour défendre la réforme
Face au mouvement de grève des cheminots, le gouvernement veut gagner la bataille de l'opinion. Et cela passe notamment par la communication.
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Certains salariés s'installent dans des bureaux temporaires
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Non, les délégués syndicaux ne sont pas payés pendant la grève
Contrairement à certaines rumeurs, les délégués syndicaux de la SNCF sont logés à la même enseigne que les autres cheminots lors d'un mouvement social. "Les délégués syndicaux qui participent à la grève ne sont pas payés lors des journées de grève", a ainsi confirmé la compagnie ferroviaire, qui compte quelque 9000 délégués syndicaux soit l'équivalent de 2200 emplois temps plein.
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Une association d'usagers s'impatiente
L'association des usagers des transports (Aut) d'Ile-de-France réclame l'ouverture de "véritables négociations" entre gouvernement et syndicats de cheminot pour une fin rapide de la grève à la SNCF, dans un communiqué publié ce mercredi.
"Les principales personnes touchées sont les plus vulnérables", a souligné auprès de l'AFP, Bernard Gobitz, le vice-président de cette association qui représente les usagers des transports en région parisienne, mais partage les mêmes positions que sa fédération nationale (Fnaut) sur ce sujet.
"Nous sommes favorables à l'ouverture à la concurrence. Mais nous ne prenons pas position sur le statut des cheminots", a-t-il précisé. -
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LR ne votera pas contre la réforme de la SNCF
Les députés Les Républicains devraient s'entendre pour voter "pour" la réforme de la SNCF, ou "s'abstenir", a estimé mercredi Damien Abad, un des vice-présidents du parti, qui, pour sa part, la votera.
Un autre vice-président des Républicains, Guillaume Peltier, avait expliqué mi-mars qu'il ne la voterait pas car le projet du gouvernement ne s'attaque pas à la question du régime spécial de retraite des cheminots et ne s'engage pas clairement selon lui sur le maintien des petites lignes de trains.
Plus généralement, les responsables du parti ont tous souligné ces dernières semaines être favorables à l'ouverture à la concurrence. -
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"Il est nécessaire d'avoir une réforme digne de modernisation"
Fanny Arav, administratrice de l'Unsa ferroviaire reconnaît qu'une "grève n'est jamais populaire par essence, c'est un mouvement qui dérange, on est parfaitement conscient de toutes les difficultés que l'on engendre auprès des voyageurs et des usagers". "Mais c'est parce que le transport est absolument indispensable à des millions de personnes et à notre économie qu'il est nécessaire d'avoir une réforme digne de modernisation et non pas une réforme institutionnelle est technocratique", met-elle en avant.
"Le texte ne parle pas des grands fondamentaux que sont les véritables trajectoires financières, comment on fait pour financer le réseau, son renouvellement, sa modernisation. Il y a eu beaucoup de rapports qui indiquaient que nous avions accumulé un certain retard, donc comment on comble ce retard, comment on construit un service public qui soit accessible physiquement mais au niveau tarifaire également à un grand ensemble de personnes", énumère Fanny Arrav. "On ne parle pas du tout de la dette du ferroviaire, or c'est quand même une des premières esquisse d'annonce qui avait été faite dans la période présidentielle", ajoute-elle et de regretter que ce débat n'ait pas eu lieu pendant les assises de la mobilité.
"On a besoin d'avoir une vision un peu plus avancée sur les garanties de la dette, mais quelque chose d'assez formel. (...) la reprise de dette doit être repensée de manière un peu fine. On a eu des évocations d'une reprise d'une partie du stock de dette, et le problème est réglé. Non, parce que la dette est encore en cours (...), il faut donc un système dynamique et surtout trouver un système de financement du réseau", martèle l'administratrice de l'Unsa ferroviaire.
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"Moi cette grève je ne la comprends pas"
Au micro de Jean-Jacques Bourdin, Julien Denormandie, secrétaire d’État à la Cohésion des territoires, fait un point sur la grève. "Je ne suis pas surpris de la mobilisation" a-t-il déclaré avant d'ajouter "Moi cette grève je ne la comprends pas". "Certains disent que l'on veut casser le service public. Mais c'est faux, la réforme que nous portons c'est précisément de remettre le service public en ordre de marche", fait-il valoir.
"Tout ceux qui sont dans leur voiture ce matin à défaut de prendre le train, ils le savent très bien. Les prix des billets n'ont fait qu'augmenter alors que la qualité du service n'a fait que diminuer", met en avant le secrétaire d’État, en ajoutant qu'il faut améliorer la qualité du service public et remettre l'usager au centre de tout.
"La réforme c'est 36 milliards d'euros qu'on va mettre dans les dix prochaines années", met en avant Julien Denormandie, et transformer le statut de la SNCF en société nationale à capitaux publics. "Il n'y aura pas de privatisation de la SNCF, on l'a dit", insiste Julien Denormandie.
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Grève: ce que veulent les cheminots
Les cheminots sont en grève pour marquer leur opposition à la réforme de la SNCF, qui doit préparer l'ouverture à la concurrence de l'entreprise ferroviaire et répondre aux exigences de Bruxelles. Mais les syndicats se heurtent à plusieurs mesures décidées par le gouvernement. Ils rejettent le principe des ordonnances ou celui de l'ouverture à la concurrence. Ils sont également opposés à la remise en cause de leur statut. Les grévistes veulent aussi que l'État reprenne la dette de la SNCF.
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"Les millions de Français qui veulent aller à leur travail doivent aussi être respectés"
A l'Assemblée, le Premier ministre Édouard Philippe, a dit "respecter les grévistes, ils ont le droit de grève, et aucun de nous ici n'accepterait que ce droit de grève soit mis en cause". Et de poursuivre "que si les grévistes doivent être respectés,les millions de Français qui veulent aller à leur travail doivent aussi être respectés, parce qu'ils n'ont pas le choix". Le chef du gouvernement a ensuite salué les "clients et usagers de la SNCF" qui ont "des jours difficiles devant eux". Avant de souligner lors de son direct Facebook hebdomadaire que le format de grève deux jours sur cinq était "le plus perturbateur" et le plus "gênant" pour les usagers.
Pour l'éditorialiste Christophe Barbier, le gouvernement joue les usagers contre les grévistes pour mettre l'opinion de son côté. "La galère arrange le gouvernement puisqu'elle provoque la colère des usagers", fait-il valoir.
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350 km de bouchons cumulés en Ile-de-France
Faute de trains ou de RER, les Franciliens se sont reportés sur la voiture. A 7h30, on comptabilisait 350 km de bouchons cumulés en Ile-de-France, selon le site d'information routière Sytadin, soit un trafic beaucoup plus dense que de coutume, la moyenne étant d'environ 175 km en général sur le réseau à la même heure.
Par exemple, pour aller d'Évry à la Porte d'Orléans, soit 25 kilomètres, les automobilistes mettent 2h45.
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État du trafic en Île-de-France
Le réseau RER est à nouveau perturbé ce mercredi. Sur chaque ligne, la SNCF prévoit:
A : 1 train sur 2
B : 1 sur 4
C : 1 sur 5
D : 1 sur 6
E : 1 sur 3Sur le réseau Transilien, le trafic est également perturbé. La SNCF prévoit:
Sur les lignes H, J, K, L et P : 1 train sur 3
Sur la ligne N : 1 sur 4
Sur les lignes R et U : aucun train ne circule
Sur le T4 : 1 tram sur 2La compagnie ferroviaire demande par ailleurs à ceux dont le train serait annulé de ne pas se rendre en gare.
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Un format de grève inédit
L'intersyndicale (CGT, CFDT, FO et Sud) a prévu un mouvement social de trois mois qui commençait mardi, au rythme de deux jours de grève, puis trois jours de reprise, puis deux jours de grève, et ainsi de suite jusqu'à fin-juin. Un moyen revendiqué de ne pas trop pénaliser financièrement les grévistes. Un format inédit que le Premier ministre Édouard Philippe qualifie de "plus perturbateur" pour le trafic ferroviaire et le "plus gênant" pour les Français.
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Les éboueurs se mobilisent eux aussi
À l'ombre de la grève des cheminots, une autre mobilisation a démarré mardi: celle des éboueurs, qui continue ce mercredi. Ils réclament la reconnaissance de la pénibilité de leur tâche, un statut unique et des possibilités de départs anticipés en retraite. Dans le secteur public, 30% du personnel avait débrayé mardi. En ïle-de-France, un tiers des collectes n'ont pas été assurée.
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La circulation des trains aussi perturbée que mardi
Comme ce mardi, les quatre organisations syndicales de SNCF ont déposé un préavis dès lundi soir pour la journée du 4 avril. Le trafic devrait donc encore être "très perturbé" indique la direction. Les prévisions sont:
TER : 1 train sur 5 en moyenne
TGV : 1 train sur 7 en moyenne
Liaisons internationales : 3 sur 4 en moyenne
Intercité : 1 train sur 8 en moyenne
Île-de-France : 1 train sur 4 en moyenneLa compagnie ferroviaire demande par ailleurs à ceux dont le train serait annulé de ne pas se rendre en gare.
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Plus de 4 Français sur 10 soutiennent les cheminots
Les Français ne semblent pas tenir rigueur aux cheminots au deuxiième jour de leur grève. C’est le principal enseignement d’un sondage Elabe pour BFMTV, publié ce mercredi et réalisé les 3 et 4 avril, pendant les grèves. Alors que l’opinion publique était plutôt défavorable à cette mobilisation il y a deux semaines, elle semble désormais plus partagée: 44% des sondés approuvent ainsi l’action des grévistes.
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La CGT Cheminots a accepté le principe d'un débat télévisé avec le gouvernement
Le syndicat a accepté la proposition de BFMTV d'un débat télévisé avec le gouvernement pour discuter de la réforme de la SNCF "projet contre projet" pour "éclairer" les Français.
La CGT Cheminots, qui a publié le mois dernier son propre rapport sur l'avenir du rail, accuse le gouvernement et la direction de la SNCF d'"enfumage" et de "désinformation" pour "masquer les enjeux véritables de la réforme ferroviaire en cours". -
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Le gouvernement mènera la réforme "jusqu'au bout, avec détermination"
Le gouvernement va mener la "transformation" de la SNCF "jusqu'au bout, avec une grande détermination", en dépit du mouvement social, a déclaré le porte-parole de l'exécutif, Benjamin Griveaux, en ce deuxième jour de grève à la SNCF. Emmanuel Macron a demandé aux ministres de "continuer à expliquer calmement et posément" cette réforme et à "ne jamais stigmatiser personne", a ajouté le porte-parole du gouvernement. L'exécutif "ne sera jamais dans le champ sémantique de la bataille, la lutte ou la guerre", a-t-il poursuivi, assurant que la réforme ne se ferait "pas contre les cheminots mais pour un meilleur service public".
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Trafic: "retour progressif à la normale" jeudi, assure la SNCF
La direction de la SNCF a annoncé mercredi un "retour progressif à la normale" jeudi, à la fin de la première période de grève contre le projet de réforme ferroviaire, mais le trafic sera encore perturbé sur les lignes régionales.
Si le trafic TGV est annoncé "quasi-normal", trois trains sur quatre sont prévus pour les "trains du quotidien" (Transilien en région parisienne, TER en régions) et trois sur cinq pour les Intercités, a indiqué dans un communiqué la SNCF, qui avertit que des perturbations pourront subsister en début de matinée.
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29,7% de grévistes selon la direction
La participation à la grève à la SNCF était en baisse mercredi avec un taux de grévistes établi à 29,7% "en milieu de matinée", après 33,9% la veille, a annoncé la direction dans un communiqué.
Le taux de conducteurs en grève a légèrement reculé, à 74%, contre 77% mardi. En revanche, il y avait davantage de contrôleurs en grève: 77%, contre 69% la veille. Idem pour les aiguilleurs, en grève à 46% (contre 39%).
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350 km de bouchons cumulés en Ile-de-France
Faute de trains ou de RER, les Franciliens se sont reportés sur la voiture. A 7h30, on comptabilisait 350 km de bouchons cumulés en Ile-de-France, selon le site d'information routière Sytadin, soit un trafic beaucoup plus dense que de coutume, la moyenne étant d'environ 175 km en général sur le réseau à la même heure.
Par exemple, pour aller d'Évry à la Porte d'Orléans, soit 25 kilomètres, les automobilistes mettent 2h45.
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