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Bruxelles dévoile son plan de soutien à l'automobile

Le marché automobile européen est actuellement en pleine décrépitude

Le marché automobile européen est actuellement en pleine décrépitude - -

"Cars 2020" a été annoncé ce jeudi 8 novembre par la Commission européenne. Il prévoit de simplifier certaines réglementations et de mettre à disposition des fonds pour aider les employés victimes d’une fermeture d’usine.

La commission européenne a dévoilé ce jeudi 8 novembre son plan de soutien à la filière automobile européenne pour la période 2014-2020.

L’ambition de ce plan européen nommé "Cars 2020" : permettre aux acteurs d’être plus compétitifs. Dans ce plan, la Commission propose de simplifier la réglementation en matière d’émission de dioxyde de carbone, ainsi que le système d’aide aux voitures propres. Des normes communes seront également mises en place pour l’ensemble des constructeurs européens.

Elle compte également débloquer 80 milliards d’euros pour soutenir l’innovation et la recherche. Si ce plan a pour but d’éviter à terme de nouvelles fermetures de sites, la Commission reconnaît les surcapacités du secteur en Europe. Elle ne remet ainsi pas en cause les fermetures d'usines déjà en cours.

"Le marché va baisser pour la cinquième années consécutive et il n’y a pas de grandes améliorations à attendre dans les années à venir. Nous ne reviendrons pas au niveau d’avant-crise avant l’année 2020", explique Thomas Spoormans, chargé de mission automobile à la Commission européenne.

"Les entreprises doivent s’adapter aux nouvelles réalités, l’important est de traverser ce processus d’une façon équilibrée avec une attention particulière sur les conséquences sociales", poursuit-il.

Des fonds pour aider les salariés victimes d'une fermeture d'usine

Dans cette optique, les Etats membres de l’Union européenne pourront solliciter les fonds sociaux pour financer programme de reconversion. Un programme justement destiné aux salariés concernés par une fermeture de site.

Parmi eux, PSA. Ce jeudi 8 novembre, une réunion tripartite (Etat, direction et syndicats) s’est tenue pour évoquer la fermeture du site d’Aulnay, en région parisienne, qui menace 3000 emplois en CDI.

Denis Martin, directeur industriel de PSA, a indiqué à l’AFP que l’entreprise allait proposer plus de 1000 emplois à ses salariés d’Aulnay. "On est aujourd'hui à 1250 emplois au total, dont 1000 en création nette", a-t-il précisé.Ces postes doivent être créés avec l'implantation d'activités du groupe PSA autres que l'assemblage de véhicules, mais aussi avec l'arrivée de nouvelles entreprises.

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