BFM Business
Transports

Bruxelles ouvre une enquête sur PSA

Bruxelles enquête sur la restructuration de PSA

Bruxelles enquête sur la restructuration de PSA - -

La Commission européenne vient d'annoncer, ce jeudi 2 mai, avoir ouvert une enquête sur la restructuration de PSA Peugeot Citroën. Bruxelles veut s'assurer que les aides accordées par l'Etat respectent les règles européennes.

La restructuration de PSA Peugeot Citroën posent questions à Bruxelles. La Commission européenne a annoncé, ce jeudi 2 mai, l'ouverture d'une enquête approfondie afin d'établir si les aides accordées par l'Etat français au constructeur automobile respectent bien les règles de concurrence en vigueur dans l'UE.

La filiale bancaire de PSA a été secourue fin octobre par l'Etat français au moyen d'une garantie de sept milliards d'euros. Mais ce n'est pas tout. Dans un communiqué, la Commission européenne évoque aussi 85,9 milllions d'euros de "subventions et d'avances remboursables".

Chute des ventes pour PSA

PSA, confronté à la chute de ses ventes en Europe, est sur le point de lancer le vaste plan de restructuration qu'il a annoncé en juillet et grâce auquel il compte endiguer d'ici fin 2014 ses pertes financières.

"À ce stade, la Commission entend vérifier si les hypothèses sur lesquelles se fonde le plan de restructuration pour rétablir la viabilité de l'entreprise dans le long terme sans continuer à recourir à des aides publiques sont suffisamment réalistes, notamment au regard de l'évolution récente du marché automobile", explique l'exécutif communautaire dans un communiqué.

Cette nouvelle étape était attendue. Début février, la Commission avait approuvé temporairement une aide de la France au sauvetage financier de la banque PSA finance, pour une durée de six mois. Cette autorisation était subordonnée à la présentation d'un plan de restructuration pour le groupe PSA dans son ensemble, dans cet intervalle.

Une décision définitive de Bruxelles devrait intervenir à l'été, avait alors indiqué un porte-parole de PSA.

Diane Lacaze avec Reuters