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Carambar va-t-il redevenir français?

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- - Charly Triballeau - AFP

Mondelēz, qui détient actuellement les célèbres friandises, a mis en vente son activité confiserie. Le français Lutti fait partie des acquéreurs potentiels affirme Le Figaro.

Carambar repassera-t-il sous pavillon français? Depuis octobre 2015, le propriétaire de la célèbre marque de bonbon, l'américain Mondelēz cherche à vendre son activité confiserie qui regroupe également Krema, La Pie qui chante ou Cachou. En vain jusqu'à présent. Mais la donne pourrait changer.

"Si Mondelēz était vendeur, le rachat de Carambar ferait sens pour une entreprise comme Lutti et son actionnaire familial, Katjes", confie Sébastien Berghe, PDG du groupe français Lutti au Figaro. Le quotidien ajoute justement que Katjes, l'actionnaire allemand de Lutti, s'est porté candidat au rachat de l'activité confiserie de Mondelēz.

Retour aux sources

La reprise par Lutti permettrait donc à Carambar de renouer avec ses racines dans la mesure où, bien que détenu par des capitaux allemands, le groupe français a gardé son siège social en banlieue parisienne. Un véritable retour aux sources donc pour Carambar qui a beaucoup changé de mains depuis sa création il y a soixante ans. D'abord propriété de la Générale Alimentaire, il a ensuite appartenu à la Générale Occidentale, puis à BSN, devenu Danone, puis Cadbury et enfin Mondelēz.

Outre, Krema, Carambar et La Pie qui chante, le groupe américain veut également céder une partie de ses activités chocolat dont la marque Poulain et les rochers Suchard. Toutefois l'acquéreur devra donner un autre nom aux chocolats Suchard dans un délai de cinq ans, Mondelēz ayant d'autres produits portant ce nom.

J.M.