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Vie de bureau

Ce que font les cadres français pour gérer leur stress

35% des cadres sondés souhaiteraient changer d'emploi dans un délai de moins d'un an; c'est deux points de plus en un an.

35% des cadres sondés souhaiteraient changer d'emploi dans un délai de moins d'un an; c'est deux points de plus en un an. - Miguel Medina - AFP

8 cadres sur 10 jugent qualifient leur charge de travail de "lourde", selon un sondage Ifop-Cadremploi. Et pour se déstresser, ils ont plusieurs méthodes.

Les cadres sont-ils satisfaits de leur job? C'est la question à laquelle cherche à répondre le 16ème baromètre établi par Cadremploi et l'Ifop (1), en abordant pour la première fois les risques psychosociaux. Les cadres ne sont pas épargnés. Parmi ceux que l'institut de sondage à interrogé, 80% pointent du doigt une pression importante en termes de charge de travail, qualifié de "plutôt importante" par plus de la moitié d'entre eux, et "importante" pour 26% du panel. Près de 3 cadres sur 4 indique travailler sous la pression d'"objectifs à atteindre".

Dans cette situation, comment les cadres "gèrent-ils leur stress"? D'abord en veillant à se déconnecter le soir et le week-end (60%), en faisant du sport (47%) ou en prenant un temps de détente à la fin de la journée de travail (44%), répondent les cadres interrogés. 6% confient consulter un spécialiste.

Plus d'un tiers rêve de bouger

Si les deux tiers des cadres travaillent avec un management plutôt "bienveillant", 68% n'ont toutefois pas le sentiment que leur entreprise ait mis en oeuvre des "actions ou mesures" pour "aider à la prévention du stress".

Selon le baromètre, 85% des cadres se disent satisfaits du contenu de leur poste. Néanmoins 35% souhaiteraient changer d'emploi dans un délai de moins d'un an (+2 points). La rémunération, la localisation de l'entreprise et la possibilité de disposer d'un bon équilibre entre vie professionnelle et vie privée sont dans ce cas les critères jugés "déterminants" pour plus des deux tiers des sondés.

(1) Enquête a été réalisée en ligne du 11 au 23 janvier auprès d'un échantillon représentatif de 1.500 cadres du privé, selon la méthode des quotas.

C.C. avec AFP