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Le cinéma français produit une abondance de films. De très gros succès comme "Qu’est ce qu’on a fait au bon Dieu?", qui a franchi hier les 10 millions d’entrées, "Guillaume et les garçons à table", "La vie d’Adèle, etc. Mais ces succès cachent-ils la forêt? Un maquis, plutôt, dans le financement toujours très généreux et pas toujours transparent. Et puis, chamboulement dans la façon de consommer le cinéma: moins d’entrées en salles, d'autres supports, plus de piratage et l’arrivée de Netflix cet automne. Alors le cinéma français traverse-t-il une crise ou une phase de renouveau ?
Pour répondre à cette question, Fabrice Lundy était entouré de Nicolas Seydoux, président du conseil de surveillance de Gaumont et président de l’agence de lutte contre la piraterie audiovisuelle, ainsi que d'Olivier Babeau, professeur de stratégie d'entreprise à l'université Paris VIII. A 20 heures, ils ont été rejoints par Vincent Ricordeau, co-fondateur de Kisskissbankbank.
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