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Comment l'État compte gérer le trafic aérien qui aurait dû revenir à Notre-Dame-des-Landes?

Le Premier ministre lors de la conférence de presse sur Notre-Dame-des-Landes.

Le Premier ministre lors de la conférence de presse sur Notre-Dame-des-Landes. - BFMTV

Le gouvernement vient d'annoncer l'abandon de la construction de cet aéroport qui aurait pu accueillir en 2040 jusqu'à 9 millions de passagers. Lors d'une conférence de presse, le Premier ministre Édouard Philippe a donné les premières pistes pour gérer autrement ce trafic aérien en forte progression.

La construction de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes devait permettre, à terme, d'accueillir 9 millions de passagers. Une nécessité face à l'explosion du trafic aérien. En annonçant l'abandon du projet, Édouard Philippe a dévoilé, lors d'une conférence de presse, les pistes pour gérer l'afflux de passagers.

Le Premier ministre prône, sans surprise, la modernisation de l'aéroport existant de Nantes-Atlantique. "Dans un premier temps l'aérogare de Nantes-Atlantique sera modernisée, en parallèle la procédure pour l'allongement de la piste sera engagée, elle permettra de réduire les nuisances sonores à Nantes". Le projet est confié au ministère des Transports. 

Pour les nuisances sonores subies par les riverains de Saint-Aignan-Grandlieu, la commune collée à l'aéroport, le Premier ministre est resté flou. Il a simplement annoncé qu'elles feront "l'objet de compensations exemplaires".

Plus de trains vers Paris

Par ailleurs, Édouard Philippe a également annoncé le développement de l'aéroport de Rennes-Saint-Jacques.

Et enfin, le Premier ministre veut "jouer sur la complémentarité rail-air". Et il a expliqué: "Pour les longs courriers, l'enjeu est de rallier les grands aéroports parisiens". Édouard Philippe précise que ces liaisons existent mais qu'elles sont insuffisantes.

D. L.