Comment l'État compte gérer le trafic aérien qui aurait dû revenir à Notre-Dame-des-Landes?
La construction de l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes devait permettre, à terme, d'accueillir 9 millions de passagers. Une nécessité face à l'explosion du trafic aérien. En annonçant l'abandon du projet, Édouard Philippe a dévoilé, lors d'une conférence de presse, les pistes pour gérer l'afflux de passagers.
Le Premier ministre prône, sans surprise, la modernisation de l'aéroport existant de Nantes-Atlantique. "Dans un premier temps l'aérogare de Nantes-Atlantique sera modernisée, en parallèle la procédure pour l'allongement de la piste sera engagée, elle permettra de réduire les nuisances sonores à Nantes". Le projet est confié au ministère des Transports.
Pour les nuisances sonores subies par les riverains de Saint-Aignan-Grandlieu, la commune collée à l'aéroport, le Premier ministre est resté flou. Il a simplement annoncé qu'elles feront "l'objet de compensations exemplaires".
Plus de trains vers Paris
Par ailleurs, Édouard Philippe a également annoncé le développement de l'aéroport de Rennes-Saint-Jacques.
Et enfin, le Premier ministre veut "jouer sur la complémentarité rail-air". Et il a expliqué: "Pour les longs courriers, l'enjeu est de rallier les grands aéroports parisiens". Édouard Philippe précise que ces liaisons existent mais qu'elles sont insuffisantes.