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Vie de bureau

Comment lutter quand on pique du nez sur son clavier?

Les nuits sont courtes ces temps-ci, et le risque de somnolence aigü pour le travailleur estival. Voici comment lutter contre le coup de barre au bureau.

La chaleur, le soleil qui se couche tard, les apéros de l’été: on dort peu et mal ces temps-ci. Et ceux d'entre nous qui travaillent, après un long déjeuner au soleil, risquent de sérieusement piquer du nez sur leur clavier.

Autant vous le dire tout de suite, il n’existe aucun moyen de réduire le temps de sommeil dont notre corps a besoin. Pour un adulte, c’est entre sept et neuf heures par jour. Mais dans les faits, un tiers d’entre nous dort moins de 7h.

Un cadre sur trois s'endort en réunion

Et la fatigue qui en découle pèse sur notre efficacité. L’institut national du sommeil et de la vigilance a fait des expériences. Il en ressort qu'un manque de sommeil d’une demi-heure par nuit altère les performances en journée autant qu’une nuit blanche. Chez certains sujets, les chercheurs remarquent "des accès de sommeil incontrôlables”.

Du coup au bureau, c’est l’épidémie de bâillements. Selon un sondage Ifop, un cadre sur trois s’est déjà assoupi en réunion. Et même si vous êtes discret, les marques de clavier sur la joue ne le sont pas tellement. Heureusement, il y a des petits exercices qui peuvent vous permettre de rester alerte.

12 jours d'efficacité en moins par an et par salarié

Quand vous avez un coup de barre, vous pouvez par exemple sautiller sur place en laissant vos membres tout mous. Puis en les agitant dans tous les sens. Plus discret en open space, vous pouvez aussi vous pincer doucement la peau entre les doigts en commençant entre le pouce et l’index. Cela relance la circulation du sang et donne un regain de peps. Et sachez que le fait de rire redonne de l’énergie.

En dernier recours, vous pouvez trouver un endroit discret pour faire la sieste. Les astuces pullulent sur le net: réserver une salle pour une fausse réunion, s’enfermer dans les toilettes, se cacher derrière un dossier. Si vous vous faites attraper par votre boss, voici l’argument ultime: expliquez-lui que le déficit de sommeil des Français coûte 12 jours d’efficacité par an et par salarié à l’entreprise. Dites-lui qu’évidemment, c’est ce qui vous empêche de dormir la nuit.

Nina Godart