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Comment surfer perso au bureau

Surfer perso au bureau est toléré, sous conditions.

Surfer perso au bureau est toléré, sous conditions. - See-ming Lee - Flickr - CC

La moitié du temps que vous passez sur internet au bureau est consacrée à des occupations qui n'ont rien à voir avec votre travail. Rien d'illégal à priori, mais il faut respecter certaines règles pour rester dans les clous.

Au bureau, la moitié du temps que vous passez sur internet est consacré à regarder des choses qui n'ont rien à voir avec votre travail. Selon une enquête du spécialiste de la sécurité informatique Olfeo, pendant plus d’une heure par jour, vous consultez Gmail, vous likez une photo Facebook, vous organisez vos vacances.

À l'arrivée, vous y passez presque un mois par an. Donc si on fait un calcul un peu simpliste, votre employeur vous accorde un mois de salaire pour errer sur la toile. Un calcul simpliste parce que votre cerveau continue à travailler quand vous faites des pauses, quand vous vous aérez la tête.

En France (mais ce n'est pas le cas en Allemagne par exemple), utiliser son ordinateur de bureau pour vaquer à des occupations personnelles sur le web n'est pas illégal. La CNIL émet néanmoins quelques restrictions de bon sens. Évidemment, on ne consulte pas de porno au bureau, et encore moins du contenu illégal. Ne vous avisez pas non plus de télécharger le dernier Batman.

Rester raisonnable

La Cnil parle aussi de rester "raisonnable". Ensuite, c'est votre entreprise elle-même qui définit ce qui est "raisonnable" ou non. Elle doit publier une charte de ce qu'elle autorise ou pas. Elle peut par exemple fixer une durée maximum de surf sur les réseaux sociaux. Elle peut même être encore plus drastique, et faire comme une entreprise sur trois en France: bloquer l'accès à Facebook, au Bon coin, à seloger.com.

Si la vôtre ne vous interdit rien, sachez quand même qu’elle conserve votre historique de navigation. Elle connaît tous les sites sur lesquels vous allez. Et elle peut aller jusqu'à vous licencier si vous tirez sur la corde. Alors il faut pousser loin le bouchon, avec des conséquences néfastes sur votre travail. Concrètement, si vous twittez 4 fois par jour, vous ne risquez rien. Mais si vous traînez sur Instagram à longueur de journée, et qu'en plus, vous commettez des erreurs, vous pourriez faire l'objet d'un licenciement pour cause réelle et sérieuse

Dans le doute, attendez midi pour regarder des chatons mignons. La pause déjeuner, ce n'est pas du temps de travail…

Nina Godart