Commodore revient du passé pour affronter Samsung et ses Galaxy
Commodore. Ce nom ne dira rien aux "digital native", cette génération née avec Internet. Mais les quadras et les quinquas n’oublient pas que c’était, avec Texas Instrument, une marque phare dont la réputation s’est bâtie sur les calculatrices et les PC. Elle a lancé l’Amiga, un ordinateur mythique qui n’a pas survécu à l’affrontement entre Apple et Windows. Mais à l’époque, la réputation de Commodore était telle qu’elle a même été le sponsor maillot du PSG, du Bayern ou de Chelsea dans les années 90. Elle fait désormais partie de l’histoire des technologies de la fin du XXème siècle.
Cette place ne semble pas convenir aux repreneurs de la marque qui, selon Wired, auraient toujours les droits d’exploitation dans 38 pays, notamment en Europe et aux USA. Pour tenter de retrouver une place, ils ont conçu un smartphone qui sera commercialisé cette semaine. Cet appareil sous Android va tenter de se faire une place dans un marché ultra concurrentiel autant dans l’entrée que dans le haut de gamme.
Un retour des émulateurs Amiga
Pour tirer son épingle du jeu, le PET est doté d’un processeur puissant (octo-core Mediatek 64-bit à 1,7 GHz), d’une batterie survitaminée de 3.000 mAh et d’un capteur photo de 13 millions de pixels. Mais aussi, ce modèle de 5,5 pouces s’appuie sur des émulateurs Amiga qui n’évoqueront quelque chose qu’aux geeks de plus de 40 ans.
Commodore réussira-t-elle à renaître de ses cendres dans un marché très largement dominé par Apple et sur lequel les compétiteurs sous Android s’affrontent férocement ? Pour parvenir à séduire une nouvelle clientèle, la marque joue sur les prix. Le premier modèle, en 16 Go, sera vendu autour de 300 dollars (273 euros) et le second, en 32 Go, atteindra 365 dollars, soit environ 330 euros. Des tarifs deux fois moins chers que les Galaxy de Samsung.