La consommation "collaborative" séduit les Français
En fait d'immobilisme, de nombreuses pratiques de consommation encourageantes fleurissent en cette période de stagnation de la croissance. Les consommateurs se dégagent de nouvelles marges de pouvoir d'achat grâce à la consommation "collaborative".
De plus en plus, ils plébiscitent la revente d'objets, le covoiturage, le troc ou encore la colocation, selon une étude TNS Sofres pour le groupe La Poste, parue ce 14 novembre, et dont BFM Business est partenaire.
Des raisons économiques
L'ampleur du phénomène impressionne: 48% des Français en sont adeptes, et ils sont 80% à déjà y participer ou à envisager de le faire. 51% des Français revendent des objets sur internet ou dans les vides-greniers, 45% achètent en direct auprès des Associations pour le maintien d'une agriculture paysanne (AMAP) ou des magasins d'usine. 40% acquièrent des produits courant d'occasion, hors automobile…
Un choix dont les raisons sont principalement économiques, pour 70% des sondés. Mais 40% évoquent aussi des questions de valeur, d'éthique.
En revanche, 20% des Français ne veulent pas entendre parler de consommation "collaborative". Un rejet qu'ils expliquent par leurs craintes au niveau des garanties, soit sur les produits, soit sur les transactions. Dommage: la part des Français qui pratiquent la consommation collaborative sont "plus optimistes que les autres".