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Coupe du monde de rugby: moins de primes pour les joueurs?

L'équipe de France de rugby tentera de décrocher le titre de champion du monde en septembre prochain.

L'équipe de France de rugby tentera de décrocher le titre de champion du monde en septembre prochain. - Adrian Dennis - AFP

La Fédération française de rugby négocie actuellement le montant des primes que recevront les joueurs du XV de France lors de la prochaine Coupe du monde. Avec une tendance au rabotage par rapport à la précédente édition.

A quelques semaines de la Coupe du monde de rugby, les 31 joueurs qui composeront le groupe France ne sont pas encore connus. Le montant de l’enveloppe qui leur sera dédiée non plus.

Les négociations ont pourtant commencé entre le syndicat des joueurs de rugby, Provale, et les représentants de la fédération. Selon Robins Tchale Watchou, qui mène la négociation côté Provale, on se dirige ainsi vers des primes en cas de victoire, de sélection en finale, ou troisième place. Une prime au mérite, en quelque sorte. Avec des montants permettant "de garder la dimension humaine de ce sport", assure celui qui refuse de parler de rémunération mais plutôt de "récompense".

180.000 euros par joueur en cas de titre?

Une tendance se dégage d’ailleurs clairement: il s’agirait de maintenir les sommes allouées lors de la précédente édition, en 2011. Soit une prime de 180.000 euros par joueur en cas de titre, 140.000 euros en cas de finale, et 120.000 euros en cas de troisième place. Soit une enveloppe de 5,6 millions d’euros maximum.

Il y a quatre ans, 100.000 euros par joueur étaient prévus en cas de quatrième place, et 60.000 euros en cas de défaite en quart de finale. Ce ne sera vraisemblablement pas le cas cette fois-ci.

Du côté de la FFR, on tempère pourtant les propos de Robins Tchale Watchou. "Il y aura rémunération, même si l’on ne sort pas des poules ou si l’on s’arrête en quart de finale", assure ainsi Jean Dunyach, qui participe aux négociations en compagnie de Serge Blanco. Qualifiant les montants évoqués de "simples propositions", il reconnaît tout de même que "la volonté est de mettre un accent fort sur les trois premières places".

Interrogé, le président de la fédération Pierre Camou n’a de son côté pas voulu s’exprimer, souhaitant conserver la confidentialité des négociations.