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Dailymotion: Montebourg satisfait de la décision d'Orange

Arnaud Montebourg peut avoir le sourire. Après s'être opposé personnellement au rachat de Dailymotion par Yahoo, Orange a décidé d'investir dans la start-up française

Arnaud Montebourg peut avoir le sourire. Après s'être opposé personnellement au rachat de Dailymotion par Yahoo, Orange a décidé d'investir dans la start-up française - -

Le ministre du Redressement productif a qualifié, mardi 23 juillet, de "bonne nouvelle" la décision d'Orange de conserver Dailymotion dans le périmètre du groupe et d'y investir 30 millions d'euros.

La croisade d'Arnaud Montebourg n'était pas vaine. Après s'être opposé au rachat de Dailymotion par l'américain Yahoo!, le ministre du Redressement productif a qualifié de "bonne nouvelle" la décision d'Orange d'investir 30 millions d'euros dans Dailymotion, mardi 23 juillet.

 "Le fait qu'il y ait des investissements dans Dailymotion est une bonne nouvelle pour l'industrie des contenus numériques qui sont stratégiques pour la France et pour l'Europe", a déclaré le ministre à l'AFP.

Arnaud Montebourg réagissait aux déclarations du PDG de l'opérateur historique, Stéphane Richard, qui a assuré que l'avenir de Dailymotion se trouvait désormais "à l'intérieur d'Orange", dans une interview publiée par Les Echos du 22 juillet.

Le patron d'Orange a également confirmé son intention d'investir 30 millions d'euros dans la start-up, et annoncé son objectif de tripler son chiffre d'affaires pour le faire passer au-dessus de la barre des 100 millions d'ici 2016. 

Montebourg remporte une bataille

Le ministre du Redressement productif a souligné le besoin de "développer les pépites que nous avons dans l'industrie des contenus numériques", à l'issue de la signature à Bercy de l'accord de reprise de la société française Alti par le groupe indien de services informatiques Tata Consultancy Services (TCS).

Arnaud Montebourg ne s'est pas déclaré opposé à des alliances, à condition qu'elles se fassent "sur un pied d'égalité nous permettant de nous développer sur d'autres continents. Ces conditions n'étaient pas réunies dans la proposition de Yahoo!", a-t-il affirmé.

BFM Business.com avec AFP