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Denisot: "Vanity Fair s'est vendu à 250.000 exemplaires"

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Le directeur de la rédaction du mensuel féminin s'est félicité des résultats du premier numéro. Mais il a laissé planer le doute sur sa présence à l'antenne de Canal Plus à la rentrée.

Michel Denisot, rédacteur en chef de l'édition française de Vanity Fair, est satisfait des résultats du premier numéro lancé la semaine dernière. "Sur un tirage de 400.000 exemplaires, on pense être à 250.000, voire plus. On a retiré 40.000 exemplaires pour la région parisienne pendant le week end", a-t-il déclaré lundi 1er juillet sur BFM Business.

Invité d'Hedwige Chevrillon, il a rappelé les objectifs du mensuel américain: 80.000 exemplaires vendus en moyenne la première année, pour monter à 100.000 au bout de trois ans, ce qui permettra d'atteindre l'équilibre.

Interrogations sur Canal Plus

Le journaliste a indiqué qu'il allait prendre la plume: "je vais m’essayer à raconter des histoires dans les prochains numéros..."

Michel Denisot a affirmé "être maintenant à 100% dans" le mensuel féminin, mais est resté flou sur ses autres activités. Il a implicitement confirmé des discussions pour devenir conseiller du président de l'AS Monaco. Quant à son avenir sur Canal Plus, "je ne sais pas encore. C’est en discussion avec Rodolphe Belmer", directeur général de la chaîne cryptée.

Michel Denisot a indiqué qu'il n'aurait pas mené de front le Grand journal et Vanity Fair: "j’ai tout de suite demandé à Rodolphe Belmer si les deux étaient compatibles. On avait convenu que c’était compatible jusqu’au mois de juin, et qu’on verrait en juin. Et en juin, on a vu..."

De Caunes adoubé

L'ancien présentateur du Grand journal a souhaité bon vent à son ancienne émission: "qu’Antoine [de Caunes] me succède est une bonne chose. Je suis content que la marque continue, que l’émission continue, et que mon équipe reste en place. Il y a des gens qui restent comme Jean-Michel Apathie, Doria, Augustin Trapenard... Il y aura beaucoup de points communs".

Enfin, il a taclé les anciens de l'émission qui s'épanchent dans des livres: il se souviendra de "la qualité de la relation avec les gens qui ont vraiment travaillé avec moi, et pas de ceux qui ont fait des livres et qui n’ont pas travaillé vraiment avec moi". Quel souvenir gardera-t-il d'On/off, le livre à charge d'Ollivier Pourriol? "Rien...". 

Jamal Henni