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Des hôtels suédois remboursent les séjours en cas de divorce

Le groupe espère que "les personnes seront plus nombreuses à comprendre à quel point c'est important de s'investir avant qu'il ne soit trop tard dans sa relation".

Le groupe espère que "les personnes seront plus nombreuses à comprendre à quel point c'est important de s'investir avant qu'il ne soit trop tard dans sa relation". - Davidlee- CC

Cette offre inédite a été lancée par le groupe Countryside Hotels le 20 mars pour une durée indéterminée. Le remboursement est limité à deux nuits et concerne les divorces prononcés dans l'année qui suit le passage dans l'un des 40 hôtels de la chaîne.

En 2014, plus de 47.000 mariages ont été célébrés en Suède et quelque 24.000 divorces prononcés. Un chiffre que le groupe suédois Countryside aimerait bien faire baisser avec sa campagne promotionnelle originale: rembourser les clients qui divorcent après un séjour chez eux.

Le groupe espère que "les personnes seront plus nombreuses à comprendre à quel point c'est important de s'investir avant qu'il ne soit trop tard dans sa relation", a expliqué à l'AFP la porte-parole du groupe, Anna Madsen, qui ne craint pas les abus. "Cela fait longtemps qu'on accueille des couples dans nos hôtels (...) et nous avons vu à quel point il peut être bénéfique de quitter la routine et se consacrer l'un à l'autre", a-t-elle ajouté.

Un code donné lors de la réservation

Pour obtenir un remboursement, c'est simple : il suffit d'indiquer un code lors de sa réservation dans l'un des 40 hôtels luxueux du groupe en Suède et si, "contre toute attente", les clients divorcent dans l'année, ils n'ont "qu'à envoyer le jugement et Countryside Hotels rembourse leur séjour, jusqu'à deux nuits", a précisé le groupe dans un communiqué.

Pour en profiter, il faut être "légalement marié et séjourner dans la même chambre". Introduite le 20 mars, l'offre est à durée indéterminée et le nombre de réservations faites avec le code n'est pas encore connu. "Pas mal de gens se sont manifestés et ont demandé si cette garantie existe pour de vrai", s'est amusée Anna Madsen.

La rédaction avec AFP