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Dieselgate: Volkswagen prêt à se montrer généreux envers les clients américains

Volkswagen cherche à solder une partie de ses litiges aux États-Unis

Volkswagen cherche à solder une partie de ses litiges aux États-Unis - Paul J Richards - AFP

Le groupe allemand serait prêt à verser 7.000 dollars aux propriétaires des voitures liées à l'affaire des moteurs truqués. Au total, la facture atteindrait 10 milliards de dollars.

Volkswagen est prêt à payer fort le prix de la tranquilité. Selon des sources proche du dossier, le constructeur allemande serait prêt à débourser quelque 10 milliards de dollars pour régler une partie du litige lié à ses moteurs diesel truqués aux États-Unis.

Le groupe allemand proposerait jusqu'à 7.000 dollars en cash aux propriétaires des voitures affectées et contribuerait également à un fonds de lutte contre la pollution de l'air, a indiqué cette source, confirmant une information de l'agence Bloomberg. 

Le plan final doit être officiellement présenté à la justice américaine le 28 juin. Sollicités par l'AFP, ni le groupe ni leurs avocats aux Etats-Unis ni le Département de la Justice (DoJ) n'ont souhaité faire de commentaires.

Tous les tracas ne sont pas écartés

En avril, VW et la justice américaine étaient parvenus à un accord de principe prévoyant des "compensations importantes" pour les propriétaires de plus de 480.000 voitures à moteur deux litres qui ont été truqués pour fausser le résultat des tests anti-pollution.

Quelles qu'en soient les modalités, cet accord ne mettra toutefois pas fin aux tracas judiciaires de Volkswagen aux États-Unis où le scandale du "dieselgate" avait éclaté en septembre dernier.

Le groupe reste ainsi visé par l'enquête pénale du département de la Justice (DoJ) et des plaintes collectives peuvent donner lieu au paiement d'importantes pénalités et dommages et intérêts.

Volkswagen a passé des provisions de 16,2 milliards d'euros dans ses comptes pour faire face aux suites du scandale. Pour 7 milliards, ces provisions couvrent des risques juridiques.

Au total, le groupe propriétaire entre autres des marques VW, Audi, Porsche et Seat a reconnu avoir truqué 11 millions de moteurs diesel dans le monde.

J.M. avec AFP