Dix-huit aéroports régionaux français changent de gestionnaire
Le canadien SNC-Lavalin a cédé tous ses actifs français, notamment la gestion déléguée de 19 aéroports régionaux, au français Edeis, né d'un partenariat entre la société de participations Impact Holding et le fonds Ciclad, qui a annoncé cette acquisition. Cette dernière s'était portée acquéreur lorsque le groupe québécois avait annoncé, durant l'été 2016, son intention de vendre sa filiale française.
Ce rachat n'aura "aucun impact négatif sur l'emploi", indique Edeis, ajoutant que plus de 1.100 collaborateurs du groupe SNC-Lavalin SAS en France et à Monaco sont concernés par cette cession d'actifs. Les activités infrastructures des agences de Reims, Ivry-sur-Seine, Strasbourg, Quimper, Montoir-de-Bretagne, Nantes, Cholet, Lyon, Brive, Bordeaux, Nice, Monaco et Toulouse font partie du portefeuille, selon Edeis.
Mais la partie la plus significative de cette cession concerne la gestion de 19 aéroports (dont 18 plates-formes aéroportuaires régionales françaises), gestion qui passe dans le giron de la nouvelle société : Angoulême, Annecy, Auxerre, Bourges, Castellon (Espagne), Châlon Champforgeuil, Cherbourg, Dijon, Le Havre, Mayotte, Nîmes, Reims, Rouen, Saint Martin Grand Case, Tarbes, Toulouse Francazal, Tours, Troyes et Vannes.
Le train à crémaillère du Puy-de-Dôme sera cédé en 2017
La gestion du port de plaisance de Rouen pour les activités opérations et maintenance figure aussi dans le portefeuille racheté.
Par ailleurs, "l'activité du train à crémaillère, localisée dans le Puy-de-Dôme, devrait faire l'objet d'une cession dans le courant de l'année 2017", précise le groupe canadien.
SNC-Lavalin a entrepris une vaste réorganisation depuis une série de d'affaires judiciaires, au Canada et dans le monde. La multiplication des scandales avait poussé en 2013 la Banque mondiale à interdire SNC-Lavalin de participer à ses appels d'offre pour 10 ans.