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Doctolib, cette startup française qui épate les Anglo-saxons

L’effectif de Doctolib se compose déjà de 120 salariés. Dans l'année qui vient, la startup veut doubler ce chiffre, et pour s’attaquer à l'Europe, elle va recruter 500 personnes d’ici 2017.

L’effectif de Doctolib se compose déjà de 120 salariés. Dans l'année qui vient, la startup veut doubler ce chiffre, et pour s’attaquer à l'Europe, elle va recruter 500 personnes d’ici 2017. - Fred Dufour - AFP

Quand Accel Partners agit, le web écoute. Ce fonds qui a participé au succès de Facebook, Spotify ou Blablacar, vient de rejoindre le groupe des investisseurs qui soutiennent Doctolib, un service de prise de rendez-vous médicaux, avec une levée de 18 millions d’euros.

Dans la French Tech, elles sont peu à connaître un pareil hommage. Ce mardi 13 octobre, les rubriques "tech" des sites britanniques, américains et australiens ont mis en avant Doctolib. Dans son édition australienne, Business Insider estime notamment que le talent du service Made in France est d'avoir su satisfaire patients, praticiens et même les hôpitaux et les cliniques. Même aux antipodes, c’est un exploit.

Spécialisée dans la prise de rendez-vous médicaux, la société vient de réaliser une levée de 18 millions d’euros à laquelle participe donc Accel Partners. C'est déjà la troisième en seulement deux ans pour Doctolib, pour un total de 23 millions d’euros.

Pour cette nouvelle levée, les financiers de la première heure ont renouvelé leur confiance dans l'avenir de la jeune pousse. Parmi eux, Pierre Kosciusko-Morizet (Price Minister), Bertrand Jelensperger (La Fourchette), Antoine Freysz (Kerala Ventures) ou Olivier Occelli (Naturabuy). En plus d'Accel Partners, ils ont aussi été rejoints par Nicolas Brusson, l’un des fondateurs de BlaBlaCar.

500 personnes recrutées d'ici 2017

Depuis son lancement, Doctolib a séduit 5.000 praticiens et une centaine d'établissements de santé qui ont confié à la startup leurs prises de rendez-vous pour un abonnement forfaitaire d'une centaine d'euros par mois.

"Notre succès s’explique simplement, nous a confié Stanislas Niox-Chateau, PDG et cofondateur avec Ivan Schneider et Jessy Bernal. Il y a un réel manque dans la prise de rendez-vous médicaux. Et ça ne touche pas seulement la France ou l’Europe." En effet, dans cette activité, deux services ont de fortes ambitions. L’un est en Inde avec Practo, l’autre aux États-Unis avec ZocDoc.

Désormais, pour le trio de fondateurs, il s’agit de poursuivre la dynamique en France et de démarrer le déploiement en Europe dans les pays frontaliers. La levée va permettre de continuer le développement et de recruter. L’équipe, qui se compose déjà de 120 salariés, veut doubler son effectif dans l’année qui vient. Et pour s’attaquer aux pays étrangers, elle compte recruter 500 personnes d’ici 2017.

Pascal Samama
https://twitter.com/PascalSamama Pascal Samama Journaliste BFM Éco