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En juin, la raclette a fait recette

Les Français ont continué à manger de la raclette en juin.

Les Français ont continué à manger de la raclette en juin. - Alex Toulemonde - Flickr

Face à la météo maussade, les Français ne se sont évidemment pas rués sur la crème solaire. Mais plus étonnant, les raclettes ou les choucroutes sont toujours dans les assiettes.

Si la météo du mois de juin a mis le moral des Français dans les chaussettes, ils ne sont pas les seuls à faire grise mine. Vendeurs de crèmes solaires, de glaces ou encore de bières subissent également les frimas de ce début d'été. Car les Français semblent assez extrêmes dans leurs modes de consommation. L'étude Climpact-Metnext pour Le Parisien montre, en effet, qu'en représailles au mauvais temps, les consommateurs ont décidé de garder leurs habitudes d'hiver.

Il semble assez logique que certains produits soient victimes de la météo maussade. Ainsi les ventes de crèmes solaires ont baissé de 24,7% en juin par rapport à l'an dernier, les insecticides de 19,7%, et les glaces ou sorbets de 12,8%. Les trombes d'eau - rappelons que la région parisienne a subi le printemps le plus pluvieux depuis 150 ans et que le Centre ou l'Est n'étaient pas en reste - ont fait chuter les ventes de bières ou sangrias de 15,2% et de saucisses fraîches pour les barbecues de 18,7%.

Soupes et infusions à volonté

Mais ce qui est plus étonnant, c'est que les Français aient préféré consommer les produits symboliques de l'hiver. Ainsi, malgré des températures plus clémentes que les gelées de janvier ou février, les consommateurs ont continué à manger … des raclettes! Les fromages à consommer chaud ont bondi de 32%, soit la plus forte progression par rapport à l'an dernier. Les soupes et potages ont progressé de 17,2% et les plats cuisinés comme les choucroutes de 7,2%. Les infusions, elles, ont connu une hausse de 5,4%.

Pascal Bouquet, directeur commercial chez Climpact, précise au Parisien que la situation ne devrait pas s'arranger en juillet. "Les écarts risquent même de se creuser étant donné la canicule que nous avons connue l'an dernier".

Diane Lacaze