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Entre Apple et Google, General Motors choisit... les deux

General Motors a décidé de ne rien imposer. C'est au client de de choisir son système multimedia.

General Motors a décidé de ne rien imposer. C'est au client de de choisir son système multimedia. - Bill Pugliano - Getty Images America/AFP

Le constructeur américain ne choisira pas entre Google et Apple. Par contre, les clients pourront opter pour l’une ou l’autre technologie dès cet été en achetant l’un des 14 modèles 2016 de Chevrolet.

General Motors a décidé de ne pas prendre parti dans la bataille technologique que se mènent Google et Apple. A l'inverse de Hyundai, qui a opté pour Google, le groupe américain veut laisser le choix au client en fonction de ses gouts et de ses habitudes. 

Dès cet été, 14 modèles de la gamme 2016 de Chevrolet seront équipés d’Apple Car Play ou de Google Android Auto. Sont concernés les Spark, Cruze, Malibu, Camaro (décapotable ou non), Corvette, Silverado, Colorado et le SUV Tahoe. Evidemment, même la voiture électrique Volt fait parti de la liste. 

Pour être éligible, il faudra être propriétaire d’un iPhone 5 ou d'un iPhone6. Côté Google, il sera nécessaire de disposer de l’OS Lollipop 5.0. 

Tout sera contrôlable en mode mains-libre

Dès que le conducteur aura activé la connexion, l'écran de bord du véhicule deviendra un clone de celui du smartphone. Il pourra alors utiliser le GPS, téléphoner, écouter de la musique, consulter ses messages en audio, et en envoyer grâce aux assistant vocaux. Et bien sur, tout se fera en mode mains libres. 

Pour ne pas distraire le conducteur, les applications seront limitées dans ces versions auto d’Apple Carplay ou Google Auto et seront toutes contrôlables à la voix. Cela va donner du travail aux développeurs qui devront adapter les applis mobiles en apps automobiles. Le constructeur a aussi annoncé que la vidéo ne sera pas disponible à bord. 

Ces services seront gratuits, mais General Motors ne précise si Apple et Google pourront faire fonctionner leurs boutiques d’applications à bord. Par contre, il a tenu à souligner qu’en cas de problèmes logiciels, il faudra aller voir le service clients des deux groupes californiens.

Pascal Samama avec AFP