Essence et gazole de retour dans les stations Total d'Ile-de-France

La grève des transporteurs de matières dangereuses ayant pris fin, les stations-service de la région parisienne sont à nouveau approvisionnées en carburant. Le pétrolier Total prévoit un retour à la normale "d'ici quelques jours".

Les stations fermées et les longues files d'attente à la pompe, c'est (presque) fini. Au lendemain de la fin du mouvement social initié par les chauffeurs de poids lourds transportant des matières dangereuses (carburants, produits chimiques ...), le groupe Total a annoncé ce vendredi qu'il ne dénombrait plus que 60 stations-service en rupture de stock sur les 340 de son réseau francilien. 

En comparaison, 82 stations du groupe en Ile-de-France étaient en pénurie jeudi en fin de journée selon un communiqué de l'entreprise qui prévoit un retour à la normale "d'ici quelques jours". En dehors de cette région, 16 stations Total disséminées dans l'Hexagone étaient encore en difficulté. 

À l'approche du long week-end de Pentecôte, la major pétrolière recommande à ses clients franciliens "de ne pas développer de surconsommation préventive" et de faire le plein "normalement, sur les routes, une fois en dehors de l'Ile-de-France". 

L'Union française de l'industrie pétrolière (Ufip), dont les adhérents représentent 550 stations en région parisienne, donnera une mise à jour de la situation en fin de journée. Jeudi soir, il restait 217 stations de son réseau en rupture complète, contre 275 la veille. 

Des arrêtés pour faciliter le réapprovisionnement 

Afin de faciliter le réapprovisionnement des stations-service, la préfecture de Police a pris un arrêté pour assouplir la circulation des camions transportant des produits pétroliers dont le poids est supérieur à 7,5 tonnes, entre ce vendredi et mardi prochain.

Le ministère de la Transition écologique a également publié vendredi un arrêté dans le Journal officiel permettant d'intensifier le rythme de travail des transporteurs de carburants jusqu'à la publication d'un nouvel arrêté.

Le mouvement de grève pour réclamer la reconnaissance de la "spécificité" du transport de matières dangereuses (carburants, gaz, produits chimiques...) dans la convention collective des transports routiers avait débuté vendredi dernier à l'appel de la CGT.

A.M. avec AFP