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Facebook: progrès sur le mobile mais désamour des jeunes

Facebook progresse sur le mobile et la publicité mais séduit moins les jeunes.

Facebook progresse sur le mobile et la publicité mais séduit moins les jeunes. - -

Le réseau social de référence a publié ses résultats trimestriels, mercredi 30 octobre. Ils démontrent une croissance nourrie par l'activité mobile, mais de moins en moins d'adhésion du jeune public.

Le réseau social créé par Mark Zuckerberg a publié ses résultats pour le troisième trimestre mercredi 30 octobre. Son résultat net atteint les 425 millions de dollars et son chiffre d'affaires 2,02 milliards, en progression de 60%. Des signaux accueillis positivement par le marché.

Cette performance a notamment été tirée par le mobile. Facebook convainc largement des investisseurs pourtant très sceptiques sur sa capacité à rentabiliser ce segment au moment de son introduction en Bourse en mai 2012. Ces inquiétudes étaient telles que le cours de l'action s'était effondré, mettant presque un an à retrouver son niveau d'introduction.

Part de marché en hausse dans la publicité en ligne

Désormais près de la moitié de ses recettes publicitaires proviennent de connexions mobiles, s'est félicité Mark Zuckerberg. "Nos performances solides du trimestre valident le fait que notre stratégie publicitaire fonctionne", a renchéri sa numéro deux, Sheryl Sandberg. L'entreprise vise désormais une plus grande adéquation des annonces avec les intérêts des internautes qui les voient.

Selon le cabinet eMarketer, Facebook reste, certes, loin derrière Google, qui capte un tiers du marché mondial de la publicité en ligne. Mais sa part devrait passer de 4,11% en 2012 à 5,41% cette année. Dans le mobile, la progression est encore plus fulgurante, de 5,35% à 15,8%.

Concurrence de Twitter

Un point négatif toutefois: le réseau en ligne subit une baisse d'engagement chez ses plus jeunes utilisateurs. Entre le deuxième et le troisième trimestre, "nous avons observé une baisse de l'usage quotidien [de Facebook], spécialement parmi les plus jeunes adolescents", a admis le directeur financier, David Ebersman.

De quoi confirmer l'étude de la banque d'affaire Piper Jaffray parue début octobre, selon laquelle les adolescents américains citaient désormais majoritairement Twitter comme leur réseau social favori. Ils étaient 26% à le préférer contre 23% pour Facebook et sa filiale de partage de photos Instagram.

N.G. avec agences