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La facture s'alourdit pour Lance Armstrong

Lance Armstrong risque de rembourser des millions de dollars suite à sa destitution

Lance Armstrong risque de rembourser des millions de dollars suite à sa destitution - -

L’ex-coureur cycliste, reconnu coupable de dopage, se voit réclamer de grosses sommes d’argent par diverses parties.

Lance Armstrong risque de perdre bien plus que ses titres et ses sponsors. L'annulation pour dopage de tous les résultats de l’ex-coureur cycliste depuis août 1998, y compris ses sept victoires dans le Tour de France, pourrait en effet le délester de quelques millions supplémentaires.

Lundi 22 octobre, dès le verdict de l'Union cycliste internationale (UCI), le patron du Tour de France, Christian Prudhomme, a souhaité qu'Armstrong rembourse ses primes gagnées sur la Grande Boucle. Ce qui représente un montant de "près de 2,95 millions d'euros" selon la Fédération française de cyclisme. Et la démarche risque bien d’aboutir. L'article 1.2.073 du règlement de l'UCI prévoit en effet que "si un coureur ou une équipe perd la place qui lui a valu un prix, le prix doit être restitué dans le mois suivant à l'organisateur, qui procédera à sa redistribution".

Une bonne nouvelle n’arrivant jamais seule, une société d'assurance texane ayant versé plusieurs millions de dollars à Lance Armstrong pour sa victoire dans le Tour de France en 2004 a annoncé lundi qu'elle envisageait de traduire l'ancien cycliste en justice pour récupérer son argent. Soit 7,5 millions de dollars. "Monsieur Armstrong n'est plus un vainqueur officiel du Tour de France et par conséquent il est inapproprié et abusif de sa part de conserver les primes versées par SCA", a indiqué Jeffrey Dorough, un responsable juridique de cette société basée au Texas.

Des risques financiers.....Et juridiques!

Après la publication du rapport de l'Usada détaillant le système de dopage organisé autour d'Armstrong, le Sunday Times a pour sa part annoncé mi-octobre qu'il envisageait de poursuivre le Texan pour fraude. En 2006, l'hebdomadaire britannique avait dû verser quelque 600 000 livres (740 000 euros au cours actuel) pour mettre un terme aux poursuites engagées par Armstrong, après la publication d'un article l'accusant de s'être dopé.

Dernier point : dans son rapport, l'Usada, pointant notamment des liens avec le sulfureux docteur Ferrari réfutés par Armstrong, évoque "des fausses déclarations sous serment... relevant du parjure". Un tel délit est passible d'un maximum de 30 ans de prison et 1,5 million de dollars d'amende (1,15 million d'euros).

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