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Vie de bureau

Faire l'amour régulièrement rendrait plus productif au travail

Une vie sexuelle épanouit à de nombreux bienfaits.

Une vie sexuelle épanouit à de nombreux bienfaits. - Sasint - Pixabay

Selon une étude menée par un professeur en management de l'Université de l'Oregon, le fait d'avoir une activité sexuelle régulière favorise la productivité au travail.

Pour être au taquet sur le plan professionnel, rien de mieux qu'une vie sexuelle épanouissante. C'est le constat réalisé par Keith Leavitt, professeur de management à l'Université d'Oregon. Ce chercheur a suivi pendant 2 semaines 159 couples mariés. Ces derniers devaient tenir un journal de bord et répondre régulièrement à des questionnaires.

Et le constat de Keith Leavitt semble sans appel: les personnes affichant une vie sexuelle régulière et épanouie ont un meilleur moral. Et pour une fois, hommes et femmes sont, en la matière, égaux. D'après l'universitaire, une activité sexuelle satisfaisante renforce la satisfaction du travail accompli grâce à la dopamine (qui joue sur les zones du cerveau liées aux récompenses) et l'ocytocine (qui joue sur celles liées aux relations sociales). Elle permet aussi de développer des endorphines qui réduisent le stress au travail. Autant d'éléments qui boostent l'efficacité au travail. De quoi donner raison à cet élu suédois qui suggère de financer des "pauses sexe" quotidiennes au travail.

Attention au stress au travail

Keith Leavitt insiste parallèlement sur les méfaits du stress au travail dans la vie de couple. Le partenaire stressé a tendance à rapporter cette angoisse à la maison. Ce qui impacte négativement la vie sexuelle. Tout comme le partenaire qui a du mal à s'extraire de son quotidien professionnel. Keith Leavitt conseille donc de "débrancher si vous pouvez. Les employeurs devraient encourager leurs salariés à se déconnecter après le travail".

Au Figaro, l'universitaire explique que s'il s'est intéressé aux couples mariés, c'est parce qu'il voulait "évaluer l’impact de la sexualité habituelle et éviter un biais lié à l’excitation, la nouveauté ou d’autres choses". Il reconnait tout de même que les résultats devraient être les mêmes pour les couples qui sont ensemble depuis longtemps sans être mariés.

Mais pour le magazine suisse Bilan, cette étude est à relativiser. Tout d'abord, la durée d'observation a été très courte: deux semaines seulement. Depuis, il n'y a pas de "population témoin", c'est-à-dire un groupe de personnes qui auraient vécu deux semaines d'abstinence pour donner des informations au chercheur.

Diane Lacaze