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Fermeture de Fessenheim: Royal "écoutera" les propositions d'EDF

Pour Ségolène Royale, la fermeture de Fessenheim n'est pas la seule option.

Pour Ségolène Royale, la fermeture de Fessenheim n'est pas la seule option. - Patrick Kovarick - AFP

La ministre de l'écologie et de l'énergie a affirmé, ce 2 novembre, qu'elle sera "à l'écoute" des propositions d'EDF en matière de fermeture de centrales nucléaires. La décision finale reviendra à François Hollande.

Malgré la promesse de François Hollande lors de la campagne présidentielle, la fermeture de la centrale de Fessenheim n’est toujours pas entérinée.

Ce 2 novembre, lors du Grand Rendez-vous Le Monde/i Télé/Europe1, Ségolène Royale a détaillé sa conduite pour prendre sa décision.

"Moi, mon point de vue de ministre de l'Energie, avec ma méthode de travail, d'écoute et de construction avec les partenaires compétents (...), c'est que j'écouterai ce qu'EDF dira, et le conseil d'administration d'EDF qui va en débattre", a expliqué Mme Royal.

De plus, même si Fessenheim est la plus vieille centrale en activité, elle n’est pas forcement la priorité du gouvernement.

"S'il y a une centrale qui est plus vieillissante, qui est plus 'insécure' et qui nécessite plus d'investissements que Fessenheim, on fera cette proposition, et le président de la République tranchera en fonction des données qui seront mises sur la table à ce moment-là", a-t-elle poursuivi.

Plafonnement de la capacité nucléaire

Déjà ce mois-ci, Mme Royal avait affirmé que Fessenheim ne fermerait "pas forcément", et que d'autres options restaient ouvertes.

"En toute transparence, il y aura deux réacteurs qui fermeront quand deux réacteurs nouveaux vont s'ouvrir, puisque la loi maintenant prévoit le plafonnement de la capacité du nucléaire", a rappelé la ministre.

"Sur tous ces sujets, il faut vraiment se garder de tout dogmatisme", a plaidé Mme Royal.

C.C. avec AFP