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Fiat-Chrysler va changer de nom

Fiat est monté à 100% du capital de Chrysler, le 1er janvier dernier.

Fiat est monté à 100% du capital de Chrysler, le 1er janvier dernier. - -

Sergio Marchionne, le patron de Fiat et Chrysler, a indiqué dans une interview à La Republicca, publiée ce vendredi 10 janvier, que le groupe issu de la fusion des deux sociétés portera un nouveau nom. Il pourrait également être coté à New York ou à Hong-Kong.

Du changement en vue pour Fiat-Chrysler. Dans une interview publiée ce vendredi 10 janvier par La Republicca, Sergio Marchionnne, le patron des deux sociétés, indique que le groupe issu de la fusion de ces deux entreprises portera "un nouveau nom".La nouvelle société pourrait également entrer à la Bourse de New York ou de Hong-Kong.

"Fiat est cotée à Milan. Ensuite nous irons là où se trouve l'argent", a ainsi indiqué Sergio Marchionne dans sa première interview depuis l'annonce, le 1er janvier, d'une montée à 100% de Fiat au capital de Chrysler pour 4,35 milliards de dollars. Le groupe italien détenait jusqu'ici 58,5% de la société américaine. La fusion donnera naissance au septième groupe automobile mondial.

La décision du lieu de cotation reviendra au conseil d'administration, même si New York apparaît selon Sergio Marchionne comme "le marché le plus fluide". "Je suis aussi prêt à aller à Hong Kong pour financer l'effort de Fiat-Chrysler", indique-t-il.

Pas d'augmentation de capital en vue

Après une période très difficile pour Fiat et grâce à cette transaction attendue de longue date, "nous sommes là, prêts à repartir mais nous avons besoin de fonds pour financer la relance", explique le dirigeant d'entreprise.

Ce dernier a toutefois de nouveau exclu de procéder à une augmentation de capital: "ce serait une destruction de valeur", a-t-il dit, laissant en revanche la porte ouverte à un emprunt convertible.

Quant au choix du siège du futur groupe, il dépendra du lieu de cotation, mais il s'agit de toute façon d'une question "purement symbolique et émotive", a-t-il estimé en réponse aux inquiétudes que suscitent fréquemment les projets du groupe Fiat en Italie où il est le principal employeur privé.

J.M. avec AFP