BFM Business
Culture loisirs

La FIFA n'a jamais autant gagné d'argent qu'en 2013

Vu ses résultats la FIFA pourra proposer une coupe du monde en diamant pour 2018.

Vu ses résultats la FIFA pourra proposer une coupe du monde en diamant pour 2018. - Crédits photo : nom de l'auteur / SOURCE

L'instance dirigeante du football mondial a publié, ce vendredi 21 mars, des résultats impressionnants. Elle revendique un chiffre d'affaires de 1,386 milliard de dollars, et un bénéfice net de 72 millions, du jamais-vu.

Les profits de la FIFA crèvent le plafond. La Fédération internationale de Football a enregistré des revenus de 1,386 milliard de dollars en 2013. Une fois ses dépenses retranchées -pour l'organisation des tournois ou développer mondialement le football- elle a dégagé un bénéfice net de 72 millions, a annoncé ce 21 mars son secrétaire général Jérôme Valcke.

Ce sont les plus hauts revenus jamais annoncés par l'instance dirigeante du ballon rond. Ils sont passés de 1,166 milliard de dollars en 2012 à 1,386 milliard l'année dernière. C'est mieux qu'en 2010, année de la Coupe du monde en Afrique du Sud, où ils avaient atteint 1,291 milliard.

La FIFA est ainsi parvenue à augmenter ses réserves. Elle a désormais 1,432 milliard de trésorerie qui lui permet de gérer les imprévus.

"Nous devons encore faire face à une période importante comme le coût final de la Coupe du monde qui n'est pas encore connu", a souligné le secrétaire général.

Silence sur la corruption

Mais il a insisté sur le fait qu'il n'y avait pas de baisse de revenus tirés de la Coupe du monde. Avec les droits de télévision et de marketing, la FIFA s'attend à ce que la Coupe du monde 2018 en Russie fasse mieux que le Mondial 2014, celle du Qatar en 2022 encore mieux, et si cela reste comme cela, celle du Mondial 2026, dont le pays hôte n'est pas connu, encore davantage.

"Ce n'est pas lié à l'endroit où la Coupe du monde est jouée mais au football lui-même", a fait valoir Jérôme Valcke.

Lors de cette même conférence de presse, le représentant de l'instance dirigeante du football a reconnu "une part de responsabilité" de l'organisation quant au sort des travailleurs le chantier du mondial 2022 au Qatar. Mais il n'a pas répondu aux questions portant sur une éventuelle corruption qui aurait mené à attribuer cette compétition au riche émirat, fin 2010.

N.G. avec AFP