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Fleur Pellerin s'investit dans le financement participatif

Fleur Pellerin rejoindra, fin janvier 2017, le conseil d'administration de la la plate-forme de financement participatif KissKissBankBank.

Fleur Pellerin rejoindra, fin janvier 2017, le conseil d'administration de la la plate-forme de financement participatif KissKissBankBank. - Lionel Benaventure-AFP

L'ex-ministre deviendra début 2017 administratrice de KissKissBankBank, plateforme de financement participatif. Un secteur qu'elle avait contribué à libéraliser lorsqu'elle était secrétaire d'État en charge du numérique.

Déjà présidente fondatrice du fonds Korelya Capital, la bonne fée de la French Tech s'investit à titre personnel dans KissKissBankBank. Fleur Pellerin va entrer au conseil d'administration de cette plateforme de financement participatif française qui fête ses 7 ans d'existence. Elle rejoindra le 25 janvier 2017 la plateforme, indépendamment du fonds d'investissement qu'elle dirige depuis peu.

"On se connaît depuis que se sont tenues les assises de l'entrepreneuriat. Fleur Pellerin a beaucoup participé à faire progresser le cadre réglementaire qui est le nôtre aujourd'hui. En tant qu'administratrice, elle nous apportera de la hauteur de vue par rapport à notre secteur avec une vision globale de la fintech et de notre marché" a expliqué Vincent Ricordeau, co-fondateur de KissKissBankBank, invité sur l'antenne de BFM Business avec l'ex-ministre.

La réglementation de 2014 a "libéralisé" le financement participatif

"Sur le plan réglementaire, je voulais que notre pays ait un cadre qui donne sa chance aux acteurs français du financement participatif. Sa libéralisation a fait partie des mesures issues des assises de l'entreprenariat. Elles ont été co-construites entre des représentants de l'administration et ceux qui allaient se la voir appliquer. Cette approche a évité les effets de bord collatéraux négatifs" a expliqué Fleur Pellerin.

Applicable depuis la fin 2014, la réglementation encadrant le financement participatif via des plateformes internet, a donné la possibilité aux start-up et aux projets de se faire financer par le public jusqu'à un million d'euros, sous forme de prêt ou de prise de participation au capital.

Frédéric Bergé