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Frédéric Oudéa: "les sanctions économiques seraient limitées pour la Russie"

Frédéric Oudéa a été interviewé en marge de  la conférence Futur of banking dont BFM Business est partenaire.

Frédéric Oudéa a été interviewé en marge de la conférence Futur of banking dont BFM Business est partenaire. - Crédits photo : nom de l'auteur / SOURCE

Le PDG de Société Générale, interviewé par BFM Business ce jeudi 13 mars, a fait preuve d'optimisme quant à une résolution diplomatique du conflit en Ukraine. Il pense que si des sanctions commerciales sont décidées, elles seront limitées.

Frédéric Oudéa, le PDG de Société Générale est confiant. Sa banque, qui détient une filiale russe, Rosbank, est concernée de près par le conflit ukrainien.

Mais le dirigeant, interviewé par BFM Business ce jeudi 13 mars en marge de la conférence " The Future of Banking", organisée par The Economist et dont BFM Business est partenaire, a péféré nuancer les risques.

"Nous avons une exposition de moins de 5% en Russie et dans les pays périphériques", a-t-il indiqué, "il faut relativiser les choses", a-t-il avancé.

"Les liens économiques se renforceront"

Et si la Russie devaient faire l'objet de sanctions économiques? Pour Frédéric Oudéa les sanctions seraient alors "limitées" car "l'Europe a autant à perdre que la Russie", a-t-il fait remarquer.

"Concernant les grandes entreprises russes, nous sommes comme toutes les grandes banques internationales impliqués dans des financements, sur l'énergie etc... Là, on gérera comme toutes les autres banques internationales", a-t-il ajouté.

"Mais ma vision est qu'à long terme, les liens économiques entre l'Europe et la Russie se renforceront, et ils sont déjà importants", a-t-il poursuivi, citant notamment l'exemple de l'Allemagne. Pour lui, la Russie constituera même "un élément de développement majeur pour l'Europe".

Julien Marion