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Saint-Geours (UIMM): "la reconduction de Montebourg permet continuité et visibilité"

Frédéric Saint-Geours étéit l'invité d'Hedwige Chevrillon ce lundi 7 avril.

Frédéric Saint-Geours étéit l'invité d'Hedwige Chevrillon ce lundi 7 avril. - -

Le président du Groupe des Fédérations Industrielles et de l’UIMM s'est félicité, sur BFM Business ce lundi 7 avril, de la reconduction d'Arnaud Montebourg au gouvernement et de sa politique industrielle.

Comme il est courant lorsqu'on représente les dirigeants d'entreprise, Frédéric Saint-Geours a dénoncé la lourdeur de la fiscalité française, ce 7 avril sur BFM Business. En particulier ce "mal français" qui consiste à "taxer les facteurs de production avant même que la richesse soit produite".

Toutefois, "il y a eu des discussions avec le gouvernement à ce sujet", indique le président de l'Union des industries et des métiers de la métallurgie (UIMM). Il estime d'ailleurs que "le message est passé".

"Dans le Pacte de responsabilité, il y a tous les grands axes qui permettent de repartir en termes d'investissement industriel: allègements des charges, allègements de la fiscalité, simplification, amélioration du dialogue social, qui pour nous est de la compétitivité", s'est-il félicité.

Au-delà de cette seule mesure, "le dispositif français (pour relancer l'industrie, ndlr) devient assez cohérent, avec le programme d'investissements d'avenir, les 10 milliards d'allégement, les 34 plans d'investissements stratégiques, les 7 domaines d'innovation pour 2030 mis au point par Anne Lauvergeon".

150.000 embauches dans l'industrie

"Surtout, ce dispositif est piloté de façon cohérente", notamment par Arnaud Montebourg, qui, "bonne nouvelle", a été reconduit, ce qui implique "continuité et visibilité", estime l'ex-candidat à la présidence du Medef.

Un bémol toutefois quant au remaniement intervenu la semaine dernière: "que l'énergie ne soit pas avec l'économie et le redressement productif. Or c'est un facteur de production et un lieu de développement", considère Frédéric Saint-Geours.

Il a par ailleurs rappelé que les entreprises adhérentes de l'UIMM comptaient procéder à 150.000 embauches en cinq ans. Or "nous avons dès aujourd'hui du mal à trouver les compétences dont nous avons besoin sur toutes les chaines de qualification, des soudeurs aux ingénieurs".

Frédéric Saint-Geours appelle donc à "orienter les jeunes vers ces métiers, parce qu'ils sont internationaux, font participer à un projet industriel, sont bien rémunérés, et on peut faire carrière dans nos métiers".

N.G. et BFM Business