Fusion Publicis-Omnicom: Moscovici reste "vigilant"
La première réaction du gouvernement après la fusion entre Publicis et Omnicom est venue de Pierre Moscovici. Jusque-là, l'exécutif était resté plutôt silencieux face à une opération qui ne doit pas entrainer de suppression d'emploi.
C'est tout de même un fleuron français qui va devoir coexister avec un management américain. Le ministre de l'économie, Pierre Moscovici, a appelé à la vigilance, ce mercredi 31 juillet, sur RTL.
Publicis a "la volonté de rester français"
Mais le gouvernement veut voir le verre à moitié plein. "Quand on a un leader mondial, on ne va pas le déplorer", a-t-il déclaré. Dans cette opération, le ministre de l'Economie veut voir "la France qui conquiert, la France qui gagne" à l'opposé de la France qui fait fuir les investisseurs.
Pierre Moscovici ne s'est d'ailleurs pas vraiment offusqué de l’implantation du siège social du futur groupe aux Pays Bas. Selon lui, il avait été envisagé d'installer l'entreprise aux États-Unis. Alors le choix de l'Europe est déjà une bonne chose, surtout, dit-il, si l'Union européenne poursuit son harmonisation fiscale.
En plus, Pierre Moscovici assure avoir obtenu des engagements de Maurice Levy: maintenir un siège opérationnel en France et continuer de créer des emplois et de la valeur dans l'Hexagone. Vigilant, le gouvernement reste optimiste car Publicis "a la volonté de rester français".