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General Electric va supprimer près de 345 emplois à Grenoble

345 emplois sur 1000 sont menacés

345 emplois sur 1000 sont menacés - SEBASTIEN BOZON / AFP

La direction affirme ne pas être en mesure de mener à bien la mission fondamentale du groupe avec l'organisation actuelle dans sa filiale de Grenoble.

Le conglomérat américain General Electric (GE) envisage de supprimer 345 des 800 postes dans l'usine de sa branche Hydro de Grenoble, a-t-on appris ce mercredi de sources syndicales, confirmant des informations du Parisien.

Le Comité de groupe France de GE a fait part, dans un communiqué, de ses inquiétudes après les dernières annonces du groupe: mardi, le forum européen de l'ex-branche énergie d'Alstom, rachetée en 2014 par GE, a été "informé de la fermeture des fabrications des turbines hydrauliques sur le site de Grenoble, plus de 340 personnes verront leur poste supprimé". "Le chiffre de 345 postes apparaît noir sur blanc sur un document de la direction qui a été remis lors d'un comité européen qui se tenait à Roissy", a précisé à l'AFP Jean-Bernard Harnay, délégué syndical central CFDT Hydro France.

Regroupement des activités de Power et Energy Connections

Bernard Harnay, qui participait avec les autres représentants syndicaux à un comité de groupe France à Buc (Yvelines), a tenu à préciser que c'était "un document de la direction" et que les "négociations n'avaient pas commencé". Les syndicats du comité de groupe France ont aussi relevé l'annonce "fin juin" du "regroupement des activités de Power et Energy Connections". 

"Vendredi dernier, le patron de cette nouvelle activité nous annonce dans une information à tous les salariés qu'il y aura un plan de restructuration et des suppressions de postes. Le tout à venir à partir de septembre", ont-ils dénoncé.

Une réunion prévue le 7 juillet

Les syndicats rappellent que "le premier plan de restructuration terminé en 2016 a conduit GE à se séparer de 800 postes". De son côté, GE Renewable Energy a confirmé à l'AFP "avoir entamé le 4 juillet des discussions avec l'IRS (instance de représentation des salariés au niveau européen), le comité européen d'entreprise des anciens employés d'Alstom Energy, sur des propositions visant à faire évoluer l'activité hydroélectricité de GE".

"Cette étape est nécessaire pour mieux positionner notre activité et réussir dans un marché extrêmement concurrentiel. Des réunions sont prévues le 7 juillet avec les organes représentatifs de la division Hydro France", a ajouté la direction qui ne fera "aucun commentaire" sur ce sujet jusqu'à la clôture des réunions.

P.L avec AFP