Google ne convainc pas Bruxelles sur sa position dominante dans la pub en ligne
Google ne convainc pas Bruxelles. Le commissaire européen en charge de la concurrence, Joaquin Almunia, a déclaré, ce vendredi 20 décembre, que les dernières propositions faites par l'entreprise "ne sont pas acceptables" car elles ne résolvent pas le problème d'entrave à la concurrence qui lui est reproché.
Il concerne "en particulier la manière dont les concurrents de Google sont traités dans le domaine des recherches verticales, c'est-à-dire en matière de comparaison de produits ou de prix, de recherche de restaurants, etc...", a-t-il expliqué.
Le commissaire européen s'est toutefois refusé à évoquer des sanctions à ce stade. Pour l'instant, il reste peu de temps, mais la balle est toujours dans le camp de Google. Mais elle va bientôt revenir dans notre camp, et ce sera le moment de prendre des décisions", a-t-il dit.
Une enquête ouverte depuis 2010
Les concurrents de Google s'étaient plaints auprès de la Commission européenne, le 12 novembre dernier, pour lui signifier leurs mécontentements quant à ces propositions.
Google est soupçonné par la Commission de biaiser la concurrence sur les marché de la recherche et de la publicité en ligne en mettant notamment en avant ses propres services au détriment des moteurs de recherche spécialisés, par exemple dans les restaurants ou la géolocalisation.
L'enquête visant Google a été ouverte en novembre 2010 à la suite de plusieurs plaintes, dont une émanait du portail internet Ciao, appartenant à Microsoft, qui s'est lui-même joint à la plainte en 2011.