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Immobilier: Londres et Paris restent les villes les plus chères d’Europe

Dans Paris intra-muros, il faut compter 8.300 euros du mètre carré.

Dans Paris intra-muros, il faut compter 8.300 euros du mètre carré. - -

Les deux capitales affichent les prix au mètre carré les plus élevés de l'Union européenne, en 2012, révèle une étude du cabinet Deloitte publiée ce 20 juin. Rapporté au niveau de vie, c'est toutefois en Russie que l'accès à la propriété est le moins aisé.

Malgré la morosité du marché immobilier, devenir propriétaire de son logement à Londres ou à Paris nécessite d’avoir de solides finances. Car ces deux capitales ont continué d’afficher les prix au mètres carrés les plus élevés sur les 12 principaux pays de l’union européenne, constate une étude du cabinet Deloitte, publiée ce 20 juin.

"Londres centre demeure la ville la plus chère en Europe avec un coût moyen de 10.000 euros par mètre carré" dans l'immobilier résidentiel neuf détaille l’étude. La capitale britannique est suivie par Paris qui affiche un coût moyen de 8.300 euros par mètre carré.

Naturellement, la tendance est à la baisse dès que l’on s’éloigne du centre de ces capitales. Le prix moyen du mètre carré descend à 6.000 euros pour le Grand Londres et 5.500 euros en Ile-de-France.

Munich arrive sur la troisième marche du podium. La ville la plus chère d'Allemagne affiche un prix moyen de 5.000 euros du mètre carré, puis Moscou, Milan, Rome, Lyon et Marseille, autour de 4.000 euros le mètre carré.

Près de 10 ans de salaire pour être propriétaire à Paris

Rapporté au niveau de vie, c'est toutefois en Russie que l'accès à la propriété est le moins aisé, avec en moyenne 10 années de salaire brut nécessaires pour acquérir un logement neuf de 70 mètres carrés.

La France arrive en deuxième position, avec 9,4 ans, suivie par le Royaume-Uni et l'Italie. Le pays le plus accessible est le Danemark, avec à peine plus de 2 ans de salaire nécessaires pour l'achat d'un bien comparable.

Selon l'étude, "la récession économique en Europe a accentué l'hétérogénéité des marchés selon les pays".

Ainsi, c’est au Royaume-Uni que les prix ont le plus flambé (+13,5% par rapport à 2011), suivie de près par la Russie (+11%) et l’Allemagne (+9,1%). En France, la croissance a été beaucoup plus modérée (+2,5%), tout comme en Belgique (+3,1%).

En revanche, les prix ont reflué dans des pays très affectés par la crise, comme l’Italie (-3,6%), l’Espagne (-6,2%) et aux Pays-Bas (-6,9%).

C.C avec AFP