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Bilan positif pour l'accord de compétitivité chez Renault

L'usine de Flins gère la production de Zoe, la tout électrique de Renault.

L'usine de Flins gère la production de Zoe, la tout électrique de Renault. - Crédits photo : nom de l'auteur / SOURCE

Il y a un an, les salariés de Renault acceptaient des concessions sur leurs salaires et leur temps de travail. Aujourd'hui, les usines françaises du groupe récoltent les fruits de ces efforts.

Renault va dresser ce jeudi 3 avril un premier bilan de l'accord de compétitivité signé il y a un an avec les syndicats. En échange d'un gel suivi d'une modération salariale, et d'une plus grande flexibilité des salariés, la direction de Renault s'est engagée à augmenter sa production en France. Les premiers résultats sont, selon nos informations, très satisfaisants.

La compétitivité est revenue chez Renault. Grâce aux efforts consentis par les salariés, le taux d'occupation des usines a déjà progressé. Il atteint, selon nos informations, 66%. L'an dernier, il peinait à toucher les 60%.

132.000 Micra par an à Flins dès 2016

Entre les nouveaux véhicules en développement, et les modèles à fabriquer pour d'autres constructeurs, les usines françaises tourneront au minimum à 85% de leurs capacités en 2016. Toutes seront enfin rentables.

Le site de Flins, dans les Yvelines, tirera son épingle du jeu. Les Clio 4 et les Zoé seront assemblées sur ses lignes de production. Et il récupèrera, à partir de 2016, 132.000 Nissan Micra à fabriquer par an. L'usine tournera alors à plein régime.

Quant à la productivité, la réorganisation de l'approvisionnement constituera un des moyens d'atteindre les 300 euros d'économies par véhicule produit. Si bien que les objectifs initiaux seront largement dépassés d'ici 2016, estime-t-on chez Renault.

Mathieu Sevin