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Interpol bloque un millier de sites internet de produits contrefaits

La plupart des sites Internet bloqués proposaient des articles de luxe contrefaits ou utilisaient de façon illicite le nom de marques connues pour attirer les internautes.

La plupart des sites Internet bloqués proposaient des articles de luxe contrefaits ou utilisaient de façon illicite le nom de marques connues pour attirer les internautes. - Rsolan Rahman-AFP

Une vaste action de police coordonnée à l'international a permis le blocage sur internet d'un millier de sites d'e-commerce vendant des produits contrefaits.

La contrefaçon sur Internet a subi un coup d'arrêt. Un millier de sites d'e-commerce proposant l'achat en ligne de produits contrefaits ou piratés ont été identifiés et bloqués. C'est le fruit d'une nouvelle opération conjointe des services policiers américains et européens coordonnée par Interpol.

"Les consommateurs du monde entier utilisent internet pour acheter des biens de la vie de tous les jours et les criminels en profitent pour vendre des produits illégaux et potentiellement dangereux", a commenté la directrice de la branche "Crime organisé" chez Interpol, Roraima Andriani. La contrefaçon sur Internet concerne principalement des marques haut de gamme (habillements, chaussures,...) ou de luxe (parfumerie, sac,...).

L'action de la police a, en fait, consisté à supprimer les noms de domaine Internet des sites incriminés. Cette radiation a été réalisée avec la coopération des bureaux nationaux chargés d’enregistrer ces noms de domaine. Une vingtaine de pays ont pris part au sixième volet de cette opération baptisée "In our sites", dont la Belgique, la Bulgarie, la Colombie, la Croatie, le Danemark, la France, la Grèce, le Portugal, la Roumanie, l'Espagne ou le Royaume-Uni.

Huit pays d'Asie et d'Amérique du Sud, membres d'Interpol, ont été associés

Dans le cadre de cette opération, le SPF (service public fédéral) Économie et Douane de la Belgique revendique avoir bloqué 411 sites web dont le nom Internet se terminé par .eu ou .be.

"Ils proposaient entre autre des articles de luxe contrefaits tels que des vêtement et des chaussures de sport ou utilisaient de façon illicite le nom de marques connues pour attirer les visiteurs. Certains étaient quasiment une copie conforme des sites originaux et étaient difficiles à distinguer des sites web authentique", déclare Chantal De Pauw, porte-parole du SPF Economie.

Interpol a associé huit de ses États-membres en Asie et Amérique du Sud ( Argentine, Chili, Hong Kong, le Japon, le Panama, le Pérou, la Corée du Sud et Thaïlande) à cette offensive contre les atteintes à la propriété intellectuelle et aux droits des marques.

Frédéric Bergé