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Les jeux en ligne à la recherche d'un second souffle

Clément Martin Saint Léon était l'invité de BFM Business ce mardi 6 août

Clément Martin Saint Léon était l'invité de BFM Business ce mardi 6 août - -

Trois ans après leur réglementation par la loi, le secteur des jeux en ligne est en pleine restructuration et cherche un nouveau développement. C'est ce qu'a expliqué l'un des responsables de l'Arjel sur BFMBusiness ce 6 août.

Le marché des jeux en ligne se cherche encore. En 2012, les pertes affichées par les sociétés proposant des jeux en ligne s'élevaient à 85 millions d'euros, selon les chiffres de l'Autorité de régulation des jeux en ligne (Arjel) publiés le 31 juillet.

Mais pour Clément Martin Saint Léon, le directeur des agréments et de la supervision de l’Arjel, invité sur BFM Business ce mardi 6 août, ces chiffres sont en trompe-l'œil. "Le marché n'a été ouvert qu'en 2010. Avant, un marché existait, mais il n'était pas régulé. Les joueurs n'étaient pas protégés", a-t-il expliqué.

"Depuis, il y a eu une redistribution des cartes. Les opérateurs ont pu faire des dépenses de marketing, de publicité". Selon lui, ceux-ci ont "dépensé sans compter". Il rappelle d'ailleurs qu'en 2011, les pertes atteignaient près de 200 millions d'euros.

Dépenses marketing en baisse

Par ailleurs, les opérateurs ont également dû dépenser pour mettre leur site aux normes afin que les joueurs soient protégés et que l'Arjel ait accès aux données individuelles.

"2012 a été une première année de recherche d'un point d'équilibre entre l'attractivité du marché et la rentabilité. Les opérateurs ont engagé une large révision de leur dépense marketing". Clément Martin Saint Léon estime que d'ici 2014, la plupart de la vingtaine d'opérateurs aura atteint un point d'équilibre.

Aujourd'hui, le cheval de bataille de l'Arjel concerne la fiscalité des jeux en ligne. Elle demande au gouvernement de ne plus fiscaliser la mise du jouer mais "le produit brut des jeux, donc la commission prise par l'opérateur".

Diane Lacaze