JO 2016: que versent la France et les autres pays à leurs médaillés?
Maintenant que les Jeux Olympiques de Rio sont terminés, c’est l’heure des comptes. Les athlètes rentrent dans leur pays respectif. Et la plupart de ceux qui ont reviennent avec une médaille seront le plus souvent récompensés financièrement par leur pays. Chaque État a ses traditions en la matière. L’Algérie, par exemple, octroie à ses champions olympiques des avantages en nature tels qu’un appartement et une voiture, mais la plupart des pays préfère verser une "prime" à leurs médaillés.
Le quintuplé médaillé américain des épreuves de natation Michael Phelps percevra ainsi 22.000 euros par médaille d’or tandis que le vainqueur singapourien du 100 mètres papillon Joseph Schooling, qui a remporté la seule médaille de son pays, va se voir remettre 667.800 euros.
Les primes des médaillés français soumises à l’impôt
En revanche, les athlètes britanniques, en dépit de leur deuxième place au palmarès des médailles (dont 27 en or) n'ont droit à rien, sur le plan financier. Interrogé à ce sujet lors des Jeux de Londres, le porte-parole du Comité olympique britannique expliquait au Daily Telegraph que "les récompenses financières n’impactent pas significativement la motivation des athlètes pour atteindre le podium olympique".
En France, le ministère de la Jeunesse et des Sports accorde par l'intermédiaire du Centre national pour le développement du sport (CNDS), à ses médaillés une prime de 50.000 euros pour l’or, 22.000 euros pour l’argent et 13.000 euros pour le bronze. Un geste plus que symbolique pour ces sportifs reçus mardi 23 août à 18h00 à l'Élysée. Pour la plupart, ces derniers sont loin de mener grand train. Près de la moitié des Français sélectionnés pour les Jeux Olympiques de Rio gagnent moins de 500 euros par mois, selon Paris Match. De plus, depuis 2011, ces revenus sont soumis à l'impôt. Toutefois, les champions bénéficient d’un dispositif fiscal avantageux. Ils peuvent échelonner leur(s) prime(s) sur quatre ans.